Réponse publiée le 15 octobre 2013

La France est un fournisseur secondaire du Kazakhstan, classé au 12e rang avec une part de marché de 1,3 % en 2012 juste devant le Royaume Uni, mais loin derrière la Russie (38,4 %), la Chine (16,8 %), l'Ukraine (6,6 %), l'Allemagne (5,1 %), et les Etats-Unis (4,8 %). Les exportations françaises ont fortement progressé en 2012 (+ 84 % par rapport à 2011 à 484 M€), après trois années consécutives de baisse (480 M€ en 2009, 270 M€ en 2010 et 260 M€ en 2011). La volatilité des exportations françaises s'explique par leur forte dépendance aux grands contrats, notamment aéronautiques. A noter toutefois que les résultats 2012 marquent une forte progression grâce à la reprise vigoureuse d'exportations de matériels de transport (passant de 4 à 183 M€). Le solde commercial est structurellement déficitaire pour la France (- 4,9Mds€ en 2011, - 4,8 Mds€ en 2012). Les relations commerciales sont dominées par l'importation de produits énergétiques kazakhstanais (hydrocarbures et uranium - 86 % des échanges totaux et 94 % des importations). Les importations ont atteint ainsi 5,2 Mds€ en 2011, en progression de 60 % par rapport à 2010, légère hausse de 1,8 % en 2012. La France est le 5e client du Kazakhstan en 2012, dont elle absorbe 6,1 % des exportations derrière la Chine (17,9 %), l'Italie (16,8 %), les Pays-Bas (8,1 %) et la Russie (7,3 %). Le recul continu de la Russie sur le marché kazakhstanais entre 2000 et 2010 a bénéficié pour l'essentiel à la Chine (bond des parts de marché de 4 à 22 % en 10 ans, même si la tendance 2012 ne semble pas confirmer cette évolution : Russie 37,4 %, Chine 16,8 %). Contrairement à l'Allemagne, dont la part de marché est stabilisée autour de 7 % (jusqu'en 2010 alors qu'elle est autour de 5 % en 2012) et de l'Italie, la France a enregistré une érosion permanente de ses parts de marché au Kazakhstan à partir du milieu des années 2000.