Réponse publiée le 29 octobre 2013

Le commerce franco-népalais est modeste et en faible progression depuis 10 ans. En 2012, les exportations françaises vers le Népal se sont élevées à 18,3 M€ et les importations à 14,8 M€. Au cours de cette même année, la France a enregistré un excédent de 3,4 M€ avec un total de 33,1 M€ d'échanges. Au cours des dix dernières années, le commerce franco-népalais a progressé de 4,8 % en moyenne par an pour atteindre 33,1 M€ d'échanges bilatéraux en 2012. La France était ainsi le 9e partenaire commercial du pays en 2012 (0,7 % du commerce du pays). Le Népal commerce avant tout avec ses grands voisins, l'Inde et de la Chine (respectivement 50,2 % et 34,6 % du commerce extérieur népalais). Les importations françaises en provenance du Népal oscillent autour de 13 M€ depuis une dizaine d'années et ont atteint 14,8 M€ en 2012. Elles sont constituées pour plus de 80 % de « produits textiles ». La France est le 6e client du Népal (3,1 % des exportations népalaises). Les exportations françaises ont progressé lentement puis ont doublé entre 2008 et 2009, pour atteindre 18,3 M€ en 2012. L'augmentation importante des exportations françaises depuis 2009 s'explique par la hausse des ventes de produits pharmaceutiques (premier poste d'exportations de la France entre 2009 et 2011 avec des volumes annuels compris entre 3,8 et 6,9 M€) et par des livraisons de matériel aéronautique (4,8 M€ en 2009, 6,9 M€ en 2012). La France est le 10e fournisseur du Népal en 2012 (0,5 % des importations népalaises en 2012). Le solde de la balance commerciale bilatérale s'est inversé régulièrement au cours des dix dernières années. Il a été négatif à six reprises et positif à quatre autres. En 2012, la France a dégagé un excédent de 3,4 M€ par rapport au Népal.

Tableau - échanges commerciaux franco-népalais depuis 2003
A partir de 2014, les exportations françaises pourraient augmenter de manière significative en raison de livraisons aéronautiques (8 hélicoptères Ecureuil en 2014 et 2 Airbus A 320 en 2015) et ainsi renforcer notre excédent.