Question de : M. Gérald Darmanin
Nord (10e circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire

M. Gérald Darmanin interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie sur la qualité de l'eau de la Seine à Paris. Dans un communiqué de presse de la préfecture de Paris du 6 août 2012 sur la demande de dérogation formulée par l'association Paris Swim pour une manifestation de natation dans la Seine, dénommée « Paris à la nage », il est écrit que : « La délégation territoriale de Paris de l'agence régionale de santé (ARS) a fait savoir ces derniers jours aux représentants de l'État que l'eau de la Seine, malgré une nette amélioration, restait manifestement de qualité insuffisante pour la pratique de la baignade. Compte tenu du risque sanitaire estimé élevé et du nombre important de participants attendus pour cet évènement, dont certains à peine âgés de 14 ans, la délégation territoriale de Paris de l'ARS a émis un avis défavorable à la tenue de cette manifestation ». Or l'association Paris Swim affirme que les résultats d'analyses bactériologiques effectuées par un laboratoire agréé par le ministère de la santé, pour le compte de l'association, sont conformes aux directives européennes pour l'eau de baignade en milieu naturel. Au regard de ces éléments contradictoires, il souhaiterait connaître, de façon précise, la qualité de l'eau de la Seine à Paris.

Réponse publiée le 25 décembre 2012

L'interdiction de la manifestation « Paris à la nage » organisée par l'association Paris Swim qui devait avoir lieu en septembre 2012 dans la Seine n'a pas été uniquement motivée par des considérations sanitaires. En effet, l'arrêté du préfet de Paris du 2 août 2012 précise que l'arrêt de navigation estimé par le service navigation de la Seine pour le déroulement de cette manifestation serait supérieur à 4 heures et qu'un arrêt de navigation d'une telle ampleur perturberait totalement la navigation au-delà des horaires où sont habituellement cantonnées les manifestations nautiques. De plus, la gestion d'un arrêt de la navigation sur un linéaire de 11 kilomètres serait très difficile à mettre en oeuvre et ne permettrait pas de garantir la sécurité des baigneurs vis-à-vis des bateaux qui pourraient quitter leur emplacement durant l'arrêt.

Données clés

Auteur : M. Gérald Darmanin

Type de question : Question écrite

Rubrique : Eau

Ministère interrogé : Écologie, développement durable et énergie

Ministère répondant : Affaires sociales et santé

Dates :
Question publiée le 11 septembre 2012
Réponse publiée le 25 décembre 2012

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