Réponse publiée le 26 août 2014

La réussite de la transition écologique, relancée activement par le nouveau Gouvernement, implique d'éviter la création d'une fracture territoriale entre hypercentres, zones périurbaines et zones rurales. D'une façon générale, les territoires ruraux se caractérisent par une dispersion de l'habitat qui rend difficile la mise en place d'une offre de transports collectifs adaptée aux besoins de mobilité. L'usage de la voiture y est prépondérant. Toutefois, la raréfaction des services en milieu rural entraîne un allongement des distances à parcourir ce qui pose des problèmes économiques, sociaux et environnementaux croissants. Dans le cadre de leurs compétences, les collectivités territoriales s'efforcent de favoriser le développement de modes de transports alternatifs à la voiture individuelle. L'État les soutient notamment au travers de son réseau scientifique et technique. Le management de la mobilité (notamment l'information individualisée) et l'intermodalité sont des enjeux centraux pour développer l'usage des transports publics, réguliers ou à la demande, ou les usages partagés de l'automobile (covoiturage, autopartage). À cet égard, les outils comme les centrales de mobilité, la billettique et la tarification intégrées, les modes actifs et les systèmes d'aide à l'exploitation et à l'information sont à promouvoir. Le développement des systèmes de transport intelligent les plus pertinents et en particulier l'intégration des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) dans les offres de transports collectifs existantes apparaît comme une piste prioritaire.