Réponse publiée le 4 novembre 2014

Le ministère des affaires étrangères et du développement international a fait de la diplomatie économique une priorité de son action, au bénéfice des entreprises françaises et de l'emploi. L'agroalimentaire est naturellement un poste prioritaire de nos exportations avec 60 milliards en 2013 (490 000 emplois, 13 500 entreprises, en particulier PME et ETI). Il constitue à ce titre le second excédent commercial français. La France dispose de produits uniques qu'il convient de mettre encore davantage en valeur. Le « brassitourisme » est assurément une initiative en ce sens dans une stratégie de développement du tourisme gastronomique pouvant englober l'oenotourisme. Encore naissante, elle aura un effet d'entraînement considérable pour les produits concernés et soutiendra l'emploi agricole. Les mesures destinées au développement du brassitourisme devraient s'intégrer au premier axe stratégique de développement du tourisme en France, annoncé lors de la clôture des assises du tourisme en juin 2014. Il a été décidé de constituer cinq pôles d'excellence pour ne négliger aucune clientèle : oenotourisme, montagne / sport, écotourisme / itinérance, tourisme autour des savoir-faire français (artisanat, luxe) et tourisme urbain / nocturne. Le « brassitourisme » pourrait trouver toute sa place dans le pôle oenotourisme.