boissons et alcools
Question de :
Mme Marie-Jo Zimmermann
Moselle (3e circonscription) - Les Républicains
Mme Marie-Jo Zimmermann attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur le cas d'une personne qui possédait un alambic de son vivant, lequel était installé à son domicile. Il lui demande si le fils et unique héritier de l'intéressée peut conserver ledit alambic dans le cadre de son héritage ou si l'administration des douanes peut l'obliger à le détruire.
Réponse publiée le 26 février 2013
Les règles relatives aux obligations des particuliers qui souhaitent acquérir un alambic sont définies par les articles 306 et suivants du code général des impôts (CGI). Il est ainsi précisé que « nul ne peut [...] acquérir à titre gratuit ou onéreux [...] un appareil ou des portions d'appareil propres à la distillation [...] sans y avoir été expressément autorisé par l'administration ». Toutefois, aux termes des articles précités, cette autorisation « est refusée aux personnes physiques autres que les distillateurs de profession, sauf si elles justifient de la nécessité d'utiliser ces appareils [...] pour des besoins professionnels excluant la production d'alcool [...] ». Par conséquent, la conservation de l'appareil ne pourra pas être autorisée, sauf cas particulier où l'intéressé remplirait cette dernière condition.
Auteur : Mme Marie-Jo Zimmermann
Type de question : Question écrite
Rubrique : Agroalimentaire
Ministère interrogé : Économie et finances
Ministère répondant : Économie et finances
Dates :
Question publiée le 23 octobre 2012
Réponse publiée le 26 février 2013