Réponse publiée le 22 septembre 2015

L'agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est, en application de l'article L.232-5 du code du sport, une autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale. Ainsi que le prévoit l'article R.232-69 du code du sport, les personnes chargées du contrôle antidopage, dont les préleveurs, reçoivent une formation initiale théorique et pratique, préalablement à leur agrément par l'agence, et bénéficient d'une formation continue. Ce même article donne compétence à l'AFLD pour définir le contenu de ces formations, la qualification de ces personnes ainsi que les modalités d'évaluation des connaissances. Il revient donc à l'AFLD d'exercer ces prérogatives, sans qu'il soit possible de lui transmettre des instructions dans ce domaine. Il en est de même de sa stratégie relative au recrutement des préleveurs. La proposition de la commission sénatoriale sur l'efficacité de la politique de lutte contre le dopage d'instaurer une accréditation ou un agrément des préleveurs au niveau international serait de nature à renforcer l'efficacité des contrôles, en particulier lors des compétitions internationales. Sa réalisation nécessite qu'elle soit portée au niveau de l'agence mondiale antidopage.