Réponse publiée le 11 février 2014

L'institut national des statistiques et des études économiques (Insee), dans le cadre de l'analyse des résultats des différents recensements, a mis en évidence le développement de territoires plus éloignés des villes : - dans l'Insee Première n° 1218 « La croissance retrouvée des espaces ruraux et des grandes villes » http ://www. insee. fr/fr/ffc/ipweb/ip1218/ip1218. pdf - dans l'Insee Première n° 1248 « Les migrations entre départements : »le sud et l'ouest toujours très attractifs« http ://www. insee. fr/fr/themes/document. asp ?ref_id=ip1248. L'analyse plus détaillée de ces phénomènes nécessiterait des exploitations plus complètes du lieu de résidence antérieure des habitants des espaces urbains et des espaces ruraux, espaces qu'il conviendrait d'ailleurs de définir avec précision. Concernant le nombre de personnes quittant chaque année les unités urbaines (définition Insee) pour aller vivre dans les zones rurales, le tableau ci-après indique la croissance comparée des unités urbaines (commune ou ensemble de communes présentant une continuité du bâti et comptant au moins 2 000 habitants) et des espaces hors unités urbaines depuis 1982.

En effet, l'utilisation des départs des unités urbaines est insuffisante pour mesurer l'« exode urbain » car il existe aussi des flux inverses ; l'ensemble de ces flux, conduit à une recomposition des deux types d'espaces. Ainsi les familles ont-elles tendance à quitter les villes centres pour résider dans les espaces périurbains, éventuellement éloignés des villes, et elles sont remplacées par des ménages sans enfant ou des personnes seules. Il faut noter que les communes situées hors des unités urbaines ne peuvent pas toujours être assimilées à des communes rurales : - certaines communes situées hors unités urbaines peuvent être à proximité des villes (dans l'espace périurbain) ; - certaines petites unités urbaines peuvent être au sein d'un espace qui pourrait être qualifié de rural selon d'autres critères.