Fabrication de la liasse
Rejeté
(mardi 6 février 2018)
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Le chapitre VI de la loi n° 78‑17 du 6 janvier 1978 précitée est complété par un article 44 bis ainsi rédigé :

« Art. 44 bis. – I. – À titre expérimental, pour une durée d’un an et dans les conditions définies par un décret en Conseil d’État, et afin d’évaluer et de contrôler les missions d’inspection et de contrôle effectuées par la Commission nationale informatiques et libertés, peut être constituée une commission non permanente composée de composée de dix députés et dix sénateurs désignés respectivement par le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Sénat, issus de chaque groupe parlementaire, en particulier ceux d’opposition et minoritaires, de manière à assurer une représentation équilibrée des groupes politiques et d’experts, de dix experts nommés par le Gouvernement, issu du monde universitaire économique ou associatif, et de dix citoyens ou citoyennes tirés au sort sur la base du volontariat.

« II. – Le Gouvernement remet au Parlement, au plus tard deux an après promulgation de la présente loi, un rapport exhaustif présentant l’expérimentation, ainsi que ses résultats. »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à créer un système de contrôle social et citoyen de l’effectivité des missions d’inspection et de contrôle effectuées par la Commission nationales informatiques et libertés.

Dans un processus d’interaction entre les institutions publiques et les acteurs non étatiques au titre desquelles les organisations sociales, les acteurs économiques, le groupe de la France insoumise propose la mise en place dans le cadre d’une expérimentation, d’une instance de dialogue multi-acteurs, afin de renforcer la responsabilisation de tous les acteurs de l’action publique.

Facteur important de reconnexion entre les populations et les institutions publiques et donc de la légitimation de ces dernières, il est important d’assurer un contrôle de l’action publique afin de renforcer l’efficacité et l’impact de l’action publique, notamment en contribuant à réduire le décalage, très souvent constaté, entre les objectifs affichés des politiques publiques et les résultats de leur mise en œuvre.

Afin de pleinement pouvoir mener ses missions à bien, cette commission disposera d’un pouvoir d’injonction pour donner des instructions générales aux services de la CNIL, et pourra être plus aux prises avec la réalité du terrain en pouvant auditionner directement tout agent