- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable (n°627)., n° 902-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Rédiger ainsi l’alinéa 18 :
« Art. L. 230‑5‑4 (nouveau). – Les gestionnaires d’organismes de restauration collective publique et privée servant plus de cent couverts par jour en moyenne sur l’année sont tenus de proposer quotidiennement une option de repas avec une entrée et un plat principal à base exclusivement de protéines végétales. »
La consommation excessive de viande animale a un impact tant pour la santé (maladies cardio-vasculaires, troubles métaboliques, certains cancers, etc.) et pour l’environnement lié à l’élevage intensif (gaz à effet de serre, dégradation des terres, pollution de l’atmosphère et des eaux,perte de biodiversité). Pour ces raisons, il est important de diminuer la quantité de viande consommée en diversifiant l’alimentation en instaurant une option de repas à base exclusivement de protéines végétales. De plus, la proposition de ce repas végétalien permet à chacun quel que soit son orientation philosophique ou religieuse de prendre ses repas dans un lieu de restauration collectif.