Fabrication de la liasse
Rejeté
(vendredi 20 juillet 2018)
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila

Mohamed Laqhila

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de monsieur le député Charles de Courson

Charles de Courson

Membre du groupe UDI, Agir et Indépendants

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Photo de madame la députée Sarah El Haïry

Sarah El Haïry

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de monsieur le député Fabien Lainé

Fabien Lainé

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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Photo de madame la députée Justine Benin

Justine Benin

Membre du groupe Mouvement Démocrate et apparentés

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L’article 34 de la Constitution est ainsi modifié :

1° La seconde phrase de l’avant-dernier alinéa est supprimée ;

2° Après le même alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le Gouvernement n’est pas autorisé à présenter un déficit budgétaire. Recettes et dépenses doivent être équilibrées sans recettes provenant d’emprunt.

« Par exception à l’alinéa précédent, le Gouvernement peut s’écarter temporairement de ces obligations s’il justifie de circonstances exceptionnelles. Sont admises comme exceptionnelles les circonstances telles qu’une crise économique ou des faits indépendants de la volonté du Gouvernement qui ont un impact sur les finances des administrations. ».

Exposé sommaire

Qu’il s’agisse du secteur privé, ou du secteur public local, la loi impose de présenter un compte d’exploitation et un budget de fonctionnement équilibrés. Il apparaît ainsi paradoxal que ce qui vaut pour les entreprises ou pour les collectivités locales ne vaille pas pour l’État lui-même.

D’autant que, l’inscription dans la Constitution de cette obligation présente un double intérêt : d’une part la France serait crédible aux yeux des autres pays membres de l’Union Européenne, et d’autre part elle enverrait un signal fort sur ses engagements budgétaires pris devant l’Union Européenne.

Enfin, en prévoyant des exceptions à cette obligation d’équilibre budgétaire aux seules circonstances exceptionnelles, cet amendement vise à renforcer ce principe tout en permettant à l’État une certaine marge de manœuvre.