Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF276

Déposé le vendredi 19 octobre 2018
Discuté
Non soutenu
(mercredi 7 novembre 2018)
Photo de monsieur le député Jean-François Cesarini
Photo de monsieur le député Olivier Gaillard
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Patrick Vignal
Photo de monsieur le député Christophe Blanchet
Photo de madame la députée Pascale Boyer
Photo de monsieur le député Didier Baichère
Photo de madame la députée Martine Wonner
Photo de madame la députée Valérie Petit
Photo de monsieur le député Alain Perea
Photo de monsieur le député Ludovic Mendes
Photo de monsieur le député Christophe Arend
Photo de monsieur le député Cédric Roussel
Photo de madame la députée Sonia Krimi
Photo de madame la députée Claire Colomb-Pitollat

I. – L’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 1 du I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 25 % » .

b) Le second alinéa est supprimé ;

2° Le 1 du VI est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 25 % » ;

b) Le second alinéa est supprimé.

II. – Le I est applicable aux versements effectués à compter du 1er janvier 2019.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

La réduction d’impôts dans le cadre du dispositif « Madelin » est consentie lors de la souscription au capital des petites et moyennes entreprises et a pour objectif d’inciter l’investissement en capital dans les PME.

Pour compenser la chute des investissements liés à la suppression du dispositif ISF-PME, la loi de finances pour 2018 a augmenté de 18 à 25 % le taux du dispositif Madelin pour les seuls versements opérés en 2018. Cependant, la Commission européenne comme le prévoit l’article de loi n’a toujours pas donné son aval à l’augmentation du taux.

Il semble intéressant de pérenniser ce taux de 25 %, en effet les investisseurs sont pour l’instant dans l’attente de la confirmation des conditions dans lesquelles ils vont investir. Cet environnement incertain limite les investissements dont ont pourtant besoins nos PME.

Le coût de cet amendement peut se chiffrer entre 30 et 130 millions d’euros qui se décompose ainsi :

- 30 millions à effectifs de bénéficiaires constants

- jusqu’à 100 millions d’euros supplémentaires avec l’arrivée de nouveaux investisseurs.