- Texte visé : Texte, en nouvelle lecture, sur le projet de loi, modifié par le Sénat, relatif à la croissance et la transformation des entreprises (n°1673)., n° 1761-A0
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Voulant utiliser la privatisation comme outil économique, le Gouvernement français cultive le genre du contre-temps historique. Partout en 2019 la puissance publique et davantage de services publics sont réclamés afin de protéger contre les dangers de la mondialisation et assurer à chacun l’égalité des chances.
A l’heure des peuples désorientés, comment ne pas penser - en abdiquant aux lois du marché aéroports, énergie, loisirs et numérique - à l’héritage laissé à son pays par Margaret Thatcher, grande spécialiste de la privatisation : un bilan économique peu reluisant, une désindustrialisation marquée et la désintégration sociale, culturelle et identitaire, dont on trouve aujourd’hui la traduction dans ce Brexit du perdant-perdant.
La mise en oeuvre du cahier des charges ne suffira pas à maintenir les intérêts stratégiques aéroportuaires de la France.