- Texte visé : Texte, en nouvelle lecture, sur le projet de loi, modifié par le Sénat, relatif à la croissance et la transformation des entreprises (n°1673)., n° 1761-A0
- Stade de lecture : Nouvelle lecture
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
La privatisation des aéroports de Paris est un non-sens. Elle est contraire à l’intérêt général et affaiblit la souveraineté économique de notre pays dans les transports et le tourisme. Alors que l’État est aujourd’hui actionnaire majoritaire du groupe ADP avec 50,6 % du capital et bénéficie ainsi des profits générés par ce groupe.
En cas de privatisation, l’État ne touchera donc plus les dividendes importants sur lesquels il peut compter aujourd’hui, et ce, alors que le trafic aérien est en progression constante et les bénéfices d’ADP également. Ce qui est un parfait non-sens économique. Par ailleurs, cette privatisation pourrait entraîner une augmentation des coûts du transport aérien qui serait préjudiciable pour nos concitoyens et pour l’attractivité du secteur touristique.
Enfin, il est à craindre que cette privatisation ait des conséquences sur les lignes d’aménagement du territoire qui pourraient ne plus être assurées par ces aéroports. Cela pourrait s’avérer être catastrophique pour certains territoires qui souhaitent voir maintenir leurs liaisons aériennes qui assurent leur désenclavement.
Il est ainsi proposé à travers cet amendement de supprimer cette disposition en supprimant l’article.