Fabrication de la liasse
Retiré
(vendredi 6 novembre 2020)
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Delphine Bagarry
Photo de madame la députée Émilie Cariou
Photo de monsieur le député Guillaume Chiche
Photo de madame la députée Yolaine de Courson
Photo de madame la députée Paula Forteza
Photo de madame la députée Albane Gaillot
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de monsieur le député Sébastien Nadot
Photo de monsieur le député Matthieu Orphelin
Photo de madame la députée Frédérique Tuffnell
Photo de monsieur le député Cédric Villani
Photo de madame la députée Sophie Auconie
Photo de madame la députée Anissa Khedher
Photo de monsieur le député Gérard Menuel
Photo de monsieur le député Gabriel Serville
Photo de madame la députée Hélène Zannier
Photo de monsieur le député Michel Zumkeller

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables31 866 0000
Aide à l'accès au logement00
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat00
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire031 866 000
Politique de la ville00
Interventions territoriales de l'État00
TOTAUX31 866 00031 866 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement a pour but, d’une part, d’améliorer la qualité des 1 000 places annoncées qui doivent être créées en centres d’hébergement qui accueillent et accompagnent des femmes victimes de violences et, d’autre part, de permettre l’ouverture de 1 000 places supplémentaires. 

Le Gouvernement a annoncé pour 2021 la création de 1 000 places d’hébergement de femmes victimes de violences sur la base d’un coût moyen de 25€/jour pour chaque femme hébergée. Ce montant cible, très en-dessous des coûts moyens de l’hébergement généraliste, est insuffisant et ne permet pas d’assurer un hébergement et un accompagnement de qualité spécifique pour les femmes victimes de violences, c’est-à-dire qui impliquent notamment : la formation et la pratique auprès des femmes concernées des intervenants sociaux et intervenantes sociales, l’accompagnement psychologique social, juridique et à la parentalité, le soutien aux enfants co-victimes, un hébergement sécurisé pour une mise en sécurité (ex : gardiennage, présence 24h/24H) ou encore des locaux qui assurent le respect de l'intimité et de la vie familiale  en proposant des chambres séparées pour les enfants, une aide alimentation de qualité ou en produits de première nécessité, etc. Les structures spécialisées femmes victimes de violences restent les plus adaptées pour le public concerné. Certains de ces éléments figurent pourtant dans le cahier des charges rédigé par l’Etat pour la création des 250 places d’hébergement des femmes victimes de violences suite au Grenelle des violences conjugales.
 
Le coût moyen d’hébergement le plus qualitatif est fixé, par un arrêté fixant les tarifs pour les centres d’hébergement et de réinsertion sociale, à 56€ par jour pour une personne hébergée. Les associations spécialisées identifient par ailleurs à 2 000 le nombre de places nécessaires pour héberger les femmes victimes de violence et leurs enfants. Afin de poursuivre la dynamique de création de places d’hébergement pour les femmes victimes de violences et d’améliorer la qualité de l’existant, cet amendement propose donc de créer de nouvelles places et que les places pour héberger des femmes victimes de violence soient financées au niveau cible prévu le plus qualitatif : cela suppose une augmentation du budget pour les 1 000 places déjà annoncées et la création de 1 000 places supplémentaires à ce même niveau.

Cet amendement minore de 31 866 000 € le programme "Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire" en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur l'action "FNADT section locale" et majore de 31 866 000 € le programme "Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables"  en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur l’action "Hébergement et logement adapté".