Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 26 octobre 2020)
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

I. Modifier ainsi les autorisations d'engagement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie00
Compétitivité01 400 000 000
Cohésion00
Elargissement de la prime Covid(ligne nouvelle)1 400 000 0000
TOTAUX1 400 000 0001 400 000 000
SOLDE0

II. Modifier ainsi les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Écologie00
Compétitivité0850 000 000
Cohésion00
Elargissement de la prime Covid(ligne nouvelle)850 000 0000
TOTAUX850 000 000850 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Nous proposons par le présent amendement le transfert des crédits de l’action « Mise à niveau numérique de l’État, des territoires et des entreprises – modernisation des administrations régaliennes » du programme « Compétitivité » dédiés à la « transformation numérique de l’État et des territoires » à hauteur de 1,4 milliard d’euros en autorisations d’engagement et 850 millions d’euros en crédits de paiement, vers un nouveau programme « Élargissement de la prime Covid ».

Cette période de crise sanitaire a le mérite de démontrer, à ceux qui préféraient l’ignorer, que les travailleurs et les travailleuses essentiels à la société sont souvent les moins bien payés. Pourquoi un trader serait-il mieux payé qu’une aide-soignante ? L’échelle des salaires doit être remise en question. A minima, les salaires de ces professions essentielles doivent être augmentés, de même que le SMIC et les hauts revenus doivent être plafonnés.

Mais sans aller jusque là, le Gouvernement n’a même pas daigné généraliser le versement de primes exceptionnelles aux travailleurs et plus souvent encore aux travailleuses, qui sont en première ligne pour nous soigner et dans les secteurs essentiels à la société : hôtes de caisse, agents d’entretien, auxiliaires de vie, livreurs. Cet amendement a pour objet de satisfaire cette exigence élémentaire de justice sociale, en préférant à un dispositif conditionné au bon vouloir de l’employeur, la mise en oeuvre d’une véritable prime généralisée, pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui ont été en première ligne pendant la crise.