Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CF249

Déposé le mercredi 29 septembre 2021
Discuté
Rejeté
(mardi 5 octobre 2021)
Photo de monsieur le député Bruno Fuchs
Photo de monsieur le député Mohamed Laqhila
Photo de monsieur le député Philippe Chalumeau
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de madame la députée Claire Bouchet
Photo de madame la députée Jacqueline Dubois
Photo de madame la députée Marion Lenne
Photo de madame la députée Sereine Mauborgne
Photo de madame la députée Sira Sylla
Photo de monsieur le député Yannick Haury
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de monsieur le député Brahim Hammouche

I. – L’article 69 A du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 69 A. – Par dérogation à l’article 69, les apiculteurs possédant moins de cinquante ruches productrices de miel mis en vente ne sont pas soumis à l’imposition définie au même article. Les apiculteurs possédant plus de cinquante ruches sous les mêmes conditions ne sont pas soumis à l’imposition définie au même article dans la limite de cinquante ruches. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Exposé sommaire

Cet amendement préparé avec l’Union Nationale des Apiculteurs de France vise à encourager cette activité en exonérant d’impôt sur le revenu les bénéfices tirés de l’apiculture pour les apiculteurs possédant moins de 50 ruches Il est également légitime d’établir une franchise équivalente à 50 ruches pour les apiculteurs détenant plus de 50 ruches, afin de maintenir une équité entre toutes les catégories d’apiculteurs et d’encourager l’ensemble de la filière.

L’apiculture subit chaque année des pertes importantes de cheptel, de l’ordre de 30 % en moyenne, du fait de la dégradation de l’environnement. Ces pertes génèrent des charges et du temps de travail supplémentaires ainsi qu’une diminution de production de miel et de revenu. Des investissements sont rendus nécessaires pour le maintien du nombre de colonies. Ces éléments sont entièrement supportés par l’apiculteur qui ne bénéficie que de très peu d’aides. Pourtant, l’abeille rend un service de pollinisation indispensable à l’agriculture et à la biodiversité sauvage, qui fait de l’apiculture dans son ensemble une activité bénéfique à notre société et à notre environnement.

Il convient de préciser qu’un apiculteur qui détient moins de cinquante ruches est un petit apiculteur considéré comme amateur, un apiculteur est réputé professionnel lorsqu’il possède plus de 200 ruches.