Fabrication de la liasse
Rejeté
(lundi 8 novembre 2021)
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche00
Valorisation de la recherche00
Accélération de la modernisation des entreprises00
Financement des investissements stratégiques00
Financement structurel des écosystèmes d'innovation01
Buy French Act(ligne nouvelle)10
TOTAUX11
SOLDE0
Exposé sommaire

"L'Etat doit encourager la production de masques en France grâce au levier de la commande publique.
« On reçoit beaucoup de compliments ! La préfecture, le département, ils sont très fiers de nous. Les parlementaires, le maire, ils sont tous venus visiter. Mais derrière, les hôpitaux, les pompiers, ils achètent tous chinois. Et c’est vrai que nos masques sont deux fois plus chers, à peu près.
Mais le plus drôle, ou le pire, c’est que l’État nous a subventionnés ! La semaine dernière, on a touché 700 000 € d’Industrie du futur. Mais pour les achats, ils ne regardent que le prix, le prix, le prix. Ca nous tue. »
Au premier confinement, le pays s’est retrouvé fort dépourvu, pas capable de produire ses propres masques. Pourquoi ? Parce que tout a été délocalisé.
Parce que moins cher, les administrations, les services publics se fournissent en Chine, comme ce fut le cas de l’Assemblée nationale, en Roumanie, comme l’a fait le ministère de l’éducation nationale, ou en Thaïlande, à l’instar du ministère de la justice.
Alors les usines ne tournent plus et les risques de fermeture s’accroissent.
Pour notre souveraineté, l’Etat doit actionner le levier de la commande publique pour soutenir la filière masque.
Cet amendement d'appel propose donc le transfert à hauteur de 1€ en AE et CP, des crédits de l'action 02 ""Aides à l'innovation ""bottom-up"""" du programme 425 ""financement structurel des écosystèmes d'innovation"" vers un nouveau programme nommé « Buy French Act ».
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