Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 4 novembre 2021)
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de madame la députée Sabine Rubin
Photo de madame la députée Muriel Ressiguier
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de monsieur le député Michel Larive
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de madame la députée Bénédicte Taurine
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Éric Coquerel

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Accès et retour à l'emploi50 000 0000
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi050 000 000
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail00
Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail00
TOTAUX50 000 00050 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Par cet amendement d’appel, nous demandons l’arrêt de la baisse de moyens accordés à Pôle emploi.

Alors que le Gouvernement lui-même reconnaît une « montée en charge » de Pôle emploi, sous l’effet des différents plans (formation, chômage de longue durée, etc) et du grand nombre d’inscrits, il continue de raboter les moyens : la subvention de l’État diminue de 86 millions d’euros, les crédits complémentaires du plan de relance diminuent également de 75 millions d’euros, et la contribution versée par l’Unédic d’environ 300 millions d’euros à cause de la crise, soit près de 461 millions d’euros en moins pour Pôle emploi ! Cela ne fera qu’accentuer la dégradation du service de l’emploi : toujours plus de dématérialisation pour moins d’accompagnement des demandeurs d’emploi, des conseillers surchargés et épuisés, un recours massif aux CDD, et même à des services civiques comme le révélait Cash Investigation.

Conjointement, la presse explique que le Gouvernement se laisse la possibilité de recourir au privé pour assurer les miettes restantes du dispositif de « Contrat d’engagement jeunes ». Nous défendons un service public de l’emploi ayant les moyens d’effectuer correctement ses missions et dénonçons cette scandaleuse mise en concurrence avec le privé.

Pour des raisons de recevabilité financière au titre de l’article 40 de notre Constitution, cet amendement abonde de 50 000 000 euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 1 « Amélioration du service public de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi », en diminuant d’autant les crédits de l’action 04 intitulée « Plan d’investissement des compétences » du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ».