Fabrication de la liasse
Rejeté
(jeudi 21 octobre 2021)
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens

Adrien Quatennens

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Photo de madame la députée Clémentine Autain

Clémentine Autain

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Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis

Ugo Bernalicis

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Photo de monsieur le député Éric Coquerel

Éric Coquerel

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Photo de monsieur le député Alexis Corbière

Alexis Corbière

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Photo de madame la députée Caroline Fiat

Caroline Fiat

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Photo de monsieur le député Bastien Lachaud

Bastien Lachaud

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Photo de monsieur le député Michel Larive

Michel Larive

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Photo de monsieur le député Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon

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Photo de madame la députée Danièle Obono

Danièle Obono

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Photo de madame la députée Mathilde Panot

Mathilde Panot

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Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme

Loïc Prud'homme

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Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon

Jean-Hugues Ratenon

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Photo de madame la députée Muriel Ressiguier

Muriel Ressiguier

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Photo de madame la députée Sabine Rubin

Sabine Rubin

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Photo de madame la députée Bénédicte Taurine

Bénédicte Taurine

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Après le deuxième alinéa de l’article L. 241‑5 du code de la sécurité sociale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le taux net de cotisations au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles, applicable aux entreprises dont l’effectif est au moins égal à cinquante salariés et soumises à la tarification individuelle ou mixte, fait l’objet de majorations spécifiques lorsque l’indice de sinistralité de ces entreprises, au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles, et particulièrement au titre du syndrome d’épuisement professionnel, est supérieur à un seuil dans des conditions définies par décret. »

Exposé sommaire

Le syndrome d’épuisement professionnel a été mis en évidence dans les années 1975 par un psychiatre américain. Loin d’être une vue de l’esprit, il s’agit d’un mal bien réel, qui ronge la santé mentale de millions de travailleurs dans le monde. Particulièrement dans nos sociétés « développées » où la compétitivité est devenue l’alpha et l’oméga de nos économies, où la concurrence entre les États, les entreprises, les individus, est devenue la norme. Avec la poursuite effrénée de la croissance et de l’augmentation du profit, c’est la diminution de tous les coûts qui est recherchée. Et parmi ces coûts, maintenant, on compte l’humain. « L’homme est un coût pour le financier » pourrait écrire un Thomas Hobbes au XXIe siècle.

Le burn-out, car c’est de cela dont il s’agit, touche toutes les catégories professionnels et tous les âges. Près de 40 % des salariés estiment avoir déjà souffert d’épuisement professionnel. On peut le mesurer, classer ses différentes formes. Mais aujourd’hui, il n’est pas reconnu comme maladie professionnelle. Ce déni public, souvent ajouté à celui de l’employeur, enfonce dans la culpabilité, dans la honte, dans la solitude, dans le « c’est de ma faute ».

Nous proposons de réparer ce manque, en taxant davantage les entreprises de plus de 50 salariés dont la proportion d’arrêt maladie pour burn out est supérieure à un certain seuil. Ainsi, pourront être mises en place de vraies politiques de prévention des risques psycho-sociaux, pour éviter que la machine continue de broyer l’homme, aussi bien physiquement que mentalement.