Fabrication de la liasse

Amendement n°I-CD66

Déposé le vendredi 30 septembre 2022
Discuté
Rejeté
(lundi 3 octobre 2022)
Photo de monsieur le député Pierre Meurin
Photo de monsieur le député Christophe Barthès
Photo de monsieur le député Romain Baubry
Photo de monsieur le député Emmanuel Blairy
Photo de monsieur le député Jorys Bovet
Photo de madame la députée Annick Cousin
Photo de madame la députée Nathalie Da Conceicao Carvalho
Photo de monsieur le député Nicolas Dragon
Photo de madame la députée Alexandra Masson
Photo de madame la députée Mathilde Paris
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie
Photo de monsieur le député Antoine Villedieu

Supprimer les alinéas 12 à 15.

 

Exposé sommaire

L'article 8 vise à faire évoluer les paramètres de la taxe incitative relative à l’incorporation d’énergie renouvelable dans les transports (TIRUERT). 

Les alinéas 12 à15 visent à augmenter des quantités de catégories de matières premières au sein des carburants fossiles. Ainsi, pour les essences et les gazoles, les « Égouts pauvres issus des plantes sucrières et obtenus après deux extractions sucrières et amidons résiduels issus des plantes riches en amidon, en fin de processus de transformation de l'amidon » pourraient passer de 1 % à 1,1 %. Une augmentation des « graisses et huiles usagées », pour les essences et gazoles passerait de 1 % à 1,1 %.

Cette augmentation est incompréhensible à l'heure où le prix des carburants flambe et où le pouvoir d'achat des Français est confronté à l'inflation. Cette augmentation pèsera sur les industriels qui répercuteront nécessairement ce coût sur le prix des carburants à la pompe. 

Par ailleurs, ces biocarburants ont été, en décembre 2021, remis en cause par un rapport de la Cour des comptes : « de nombreuses études scientifiques concluent au bilan environnemental défavorable des biocarburants conventionnels et à une réduction limitée des émissions de gaz à effet de serre ». 

D'autre part, l'incorporation de biocarburant dans le carburant nuit aux voitures parce qu'elles n'ont pas été conçues pour recevoir ce type de carburant. Sont directement menacés : le système d'injection des voitures, les joints, etc. Il est donc difficilement compréhensible d'augmenter la quantité de biocarburant qui va à court-terme nuire à toutes les voitures thermiques. Cette situation n'est financièrement pas soutenable pour les Français. Il faut en finir avec l'écologie punitive.