- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2023, n° 273
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Mission visée : Enseignement scolaire
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Enseignement scolaire public du premier degré | 0 | 0 |
Enseignement scolaire public du second degré | 50 000 000 | 0 |
dont titre 2 | 50 000 000 | 0 |
Vie de l'élève | 0 | 0 |
Enseignement privé du premier et du second degrés | 0 | 0 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale | 0 | 50 000 000 |
Enseignement technique agricole | 0 | 0 |
TOTAUX | 50 000 000 | 50 000 000 |
SOLDE | 0 |
L'enseignement des langues anciennes est en chute libre.
Sur près de 366 000 candidats au bac général, seuls 772 ont choisi une langue ancienne en spécialité en 2022.
Les causes de la désaffection pour l'enseignement du latin et du grec sont multiples : manque de budgets, désintérêt des chefs d’établissement pour la matière, découragement des candidats au CAPES.
Afin de relancer l'enseignement du latin et du grec dans les collèges publics, le présent amendement propose une enveloppe de 50 millions € pour le recrutement d'enseignants en langues anciennes.
Le présent amendement prévoit d'abonder les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, d'un montant de 50 millions d'euros pour l'action n°01 du programme n°141 et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, pour l'action n°01 du programme n°214. En cas d'adoption de l'amendement, il est demandé au Gouvernement de lever cette dernière compensation.