Fabrication de la liasse

Amendement n°II-2176

Déposé le jeudi 27 octobre 2022
En traitement
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Action de la France en Europe et dans le monde05 000 000
Diplomatie culturelle et d'influence00
Français à l'étranger et affaires consulaires00
Perte d'autonomie des Français établis hors de France(ligne nouvelle)5 000 0000
TOTAUX5 000 0005 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

En vertu du principe de territorialité, nos compatriotes résidant à l’étranger ne sont affiliés à la Sécurité sociale que lorsqu’ils sont retraités de source française ou adhérents à la Caisse des Français de l’étranger. Dans leur pays de résidence, les Français de l’étranger dépendent néanmoins de l’offre de soins disponible localement. 

« L’expatriation sociale » de nos petits retraités est un phénomène mondial observable depuis plusieurs décennies en Afrique du Nord et de l’Ouest. Certains de nos retraités modestes, tout en restant affiliés à la Sécurité sociale, choisissent de s’établir dans des pays à niveau de vie intermédiaire disposant d’infrastructures de bon niveau. Leurs besoins médicaux sont ainsi couverts, cependant le vieillissement de cette population pose de nouvelles problématiques : celles liées à la prise en charge de leur perte d’autonomie.

 Cet amendement propose que le législateur crée un nouveau programme afin d’accompagner nos compatriotes résidant hors de France dans la prise en charge de leur perte d’autonomie, à l’instar de la nouvelle branche autonomie de la sécurité sociale, votée en 2021. 

 Il est nécessaire et dans l’intérêt des postes consulaires de concevoir des outils d’accompagnement. Proposer et susciter des services adaptés pour les personnes âgées en perte d’autonomie dans les pays de résidence permettrait ainsi d’éviter des situations dramatiques. Celles où certains compatriotes, privés de tout lien familial ou social avec le territoire national, reviennent précipitamment en France, à la charge de la collectivité et dans un état sanitaire détérioré.

 A travers les associations de bienfaisance, qui existent à l’étranger, nous disposons d’un exemple pertinent de maisons de retraite adaptées aux besoins de nos compatriotes. A travers le nouveau programme « Autonomie et dépendance des Français établis hors de France », nous proposons de développer cette approche partenariale qui permet d’accomplir une réelle mission de service public de la dépendance/autonomie, dont nos compatriotes sont aujourd’hui privés. C’est aussi un outil pertinent afin d’anticiper la montée en charge des besoins.

Les 5 millions d’euros nécessaires à la création de ce nouveau programme seraient prélevés sur l’action 07 Réseau diplomatique du programme 105 Action de la France en Europe et dans le monde.

Il convient de rappeler que l’ensemble des programmes de la mission « action extérieure de l’État » sont jugés comme sous-dotés par le rapporteur, et qu’il conviendrait plutôt de procéder à une augmentation des crédits des différents programmes de cette mission. C'est pourquoi il appelle le Gouvernement à lever le gage.