Fabrication de la liasse

Amendement n°II-946

Déposé le lundi 24 octobre 2022
A discuter
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Accès et retour à l'emploi00
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi00
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail00
Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail05 000 000
Métiers de la petite enfance(ligne nouvelle)5 000 0000
TOTAUX5 000 0005 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement vise à alerter le Gouvernement sur la nécessité de créer un véritable service public de la petite enfance, et de procéder à des recrutements pérennes notamment d’assistantes maternelles.

Concrètement, nous proposons :

- d’ouvrir 500 000 places de garde adaptées sur cinq ans. Aujourd’hui, le nombre de places disponibles en France pour l’accueil des enfants de moins de 3 ans est évalué à 59,8 places pour 100 enfants (ONAPE, 2021). Ces 500 000 places permettraient d’atteindre le taux de 82,2 places pour 100 enfants. Nous proposons également de lutter contre les fortes inégalités sociales et territoriales dans l’accès aux places existantes.

- de revaloriser les métiers des professionnels de la petite enfance. Les arrêts maladies, les démissions et les difficultés de remplacement augmentent de manière préoccupante dans les établissements et les professionnels souffrent d’un manque de reconnaissance. Revaloriser les métiers suppose d’augmenter les rémunérations, d’améliorer les conditions de travail et de mieux indemniser la pénibilité.

- d’améliorer les conditions d’accueil des enfants. Alors que le nombre maximum de bébés accueillis est passé sous le quinquennat de M. Macron de 5 à 6 par professionnel ; et que peu d’établissements proposent un accès à la nature (jardin ou sorties) ; que la pollution à l’intérieur des crèches est un sujet complètement ignoré, les conditions d’accueil doivent être améliorées, en partenariat avec les collectivités territoriales, le tissu associatif et économique.

La réalisation de cet amendement d’appel passe par le transfert de 5 000 000 d’euros en AE et CP de l’action 09 « Systèmes d’information » du programme 155 « Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail » vers un nouveau programme intitulé « métiers de la petite enfance ». Les règles de recevabilité nous obligent en effet à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission.