Fabrication de la liasse

Amendement n°II-AC334

Déposé le vendredi 21 octobre 2022
Discuté
Rejeté
(mardi 25 octobre 2022)
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Sport20 0000
Jeunesse et vie associative00
Jeux olympiques et paralympiques 2024020 000
TOTAUX20 00020 000
SOLDE0
Exposé sommaire

La santé menstruelle des femmes sportives de haut niveau est aujourd’hui un enjeu majeur sur la performance de ces sportives et sur leur bien-être. Pourtant, force est de constater que la prise en compte reste plus qu’imparfaite et que le tabou autour de la santé menstruelle persiste. Dans une enquête de l’INSEP sortie le 22 avril 2022, 84 % des sportives interrogées expliquaient vivre la période des menstruations comme une difficulté. 

Un article du Monde paru le vendredi 21 octobre 2022, « Les sportives s’attaquent au tabou des règles, les fédérations tardent à s’en emparer », illustre la complexité du sujet. Il faut souligner que l’on manque encore de résultats et d’analyses pour mesurer l’impact des menstruations sur la condition physique de sportives : condition mentale, prise de poids, contractions, syndrôme prémenstruel, etc. Il existe bien entendu des premières études, notamment menées par l’INSEP, Sport au féminin, sportives de haut niveau, les cycles, les règles, la contraception et la performance, Carole Maître, gynécologue, 22 avril 2022, ou au sein du programme Empow’Her qui vise à optimiser la performance des sportives pour les JOP de Paris. Les données restent cependant incomplètes et, comme le souligne Frédérique Jossinet, il faut savoir adapter les données de telles études à chaque athlète. 

Cet amendement vise donc à piloter un programme de recherche et d’actions dédié à la santé menstruelle des sportives. Ce programme de recherche devra fournir des données complètes, médicales et psychologiques des sportives mais aussi fournir des préconisations pour construire des axes de formations et d’accompagnement sur mesure de sportives, des cadres et coachs (notamment directeurs techniques nationaux et conseillers techniques sportifs), tel que le recommande Sarah Ourahmoune. 

La subvention de l’INSEP s’élève à 23,42 M€ est portée à 23,45 M€ pour l’action 02 en augmentant de 20 000 € son budget sur cette action.

Afin donc de développer ce programme de recherche et d’action en faveur de la santé menstruelle des sportives de haut niveau, cet amendement du groupe écologiste prélève formellement 20 000 € à l’action 01 – Société de livraison des ouvrages olympiques et paralympiques du programme 350 – Jeux olympiques et paralympiques 2024 pour crédit de la même somme (AE=CP) l’action 02 - Développement du sport de Haut niveau du programme 219 – Sport.