- Texte visé : Proposition de loi visant à abolir la corrida : un petit pas pour l’animal, un grand pas pour l’humanité, n° 329
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Jean-Pierre Cubertafon
Membre du groupe Démocrate (MoDem et Indépendants)
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Rédiger ainsi les alinéas 2 et 3 :
« 1° La première phrase du onzième alinéa de l’article 521‑1 est complétée par les mots : « et dans la ville d’Eauze » ;
« 2° La première phrase du second alinéa de l’article 522‑1 est complétée par les mots : « et dans la ville d’Eauze ». »
À travers les articles 521-1 et 522-1 du Code pénal, le législateur a donné la préférence à la tradition locale ininterrompue, qui autorise le déroulement des courses de taureaux.
Les villes taurines sont des communautés à taille humaine dans lesquelles la corrida est synonyme de partage, de convivialité et de maintien de liens sociaux.
Les arènes d’Eauze construites au temps de Jean Faget Maire furent inaugurées le 11 juillet 1982.
Elles sont l’œuvre des services techniques de la ville : décoration en briques rouges symbolisant les roses de sable, tribunes en fer forgé ornées des symboles des principales ganadérias espagnoles.
Leurs 3 600 places permettent d’accueillir des novilladas, des corridas, des courses landaises mais aussi de grands spectacles.
Cet amendement vise à maintenir la corrida mais seulement dans la commune d’Eauze.