- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi constitutionnelle de Mme Mathilde Panot et plusieurs de ses collègues visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception (293)., n° 488-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°274
Compléter l’alinéa 3 par les mots :
« tout en respectant l’esprit et les principes énoncés dans la loi n° 75‑17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse ».
La loi du n° 75‑17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse a déjà été retouchée, à plusieurs reprises ces dernières années, avec la suppression de la notion de détresse pour justifier le recours à l’avortement (2014), la suppression du délai de réflexion (2016) ou encore la création d’un délit d’entrave numérique à l’IVG (2018). Des tentatives de supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG accordée aux personnels de santé ont été menées ces dernières années à plusieurs reprises. La loi Veil est un équilibre fragile entre le droit des femme à demander l’interruption volontaire de grossesse et le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, et il est important de ne pas bousculer cet équilibre.