Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Fabrice Brun
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de monsieur le député Pierre-Henri Dumont
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de monsieur le député Raphaël Schellenberger
Photo de madame la députée Véronique Louwagie
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de monsieur le député Alexandre Portier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Maxime Minot
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de madame la députée Christelle Petex
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger

À l’alinéa 5, après le mot : 

« industriel »,

insérer les mots : 

« ou visant à l’amélioration des approvisionnements ».

Exposé sommaire

La crise de la Covid-19 a souligné l’urgence de relocaliser en France un certain nombre d’activités stratégiques et de sécuriser des chaînes d’approvisionnement par nature plus fragiles quand le territoire français ne dispose pas de capacités robustes de stockage et d’acheminement des produits.

La stratégie française de réindustrialisation ne peut faire l’économie d’une vision globale des chaînes de valeur, depuis les sites de production, de stockage et d’approvisionnement, jusqu’au consommateur final. En particulier, la réindustrialisation ne peut s’opérer sans une chaîne logistique performante : le développement d’un réseau logistique fiable, compétitif et faiblement carboné est indispensable pour accompagner des politiques efficaces de relocalisation des activités productives.

De plus, l’optimisation des chaînes d’approvisionnement comporte des externalités environnementales favorables : stocker des produits à proximité des lieux de production et/ou de consommation est un facteur de réduction des kilomètres de transport effectués pour acheminer ces produits, et donc des émissions de CO2 induites par les activités logistiques et de transport.

Ces constats concernent les biens de consommation intermédiaire transitant d’une entreprise à une autre que les biens destinés aux consommateurs finals.

L’amélioration des approvisionnements participe à cet égard d’un intérêt national majeur pour la souveraineté nationale ou la transition écologique. Dans cet esprit, le présent amendement vise à inclure parmi les projets susceptibles d’être reconnus par décret comme « d’intérêt national majeur pour la souveraineté nationale ou la transition écologique », des projets visant à l’amélioration des approvisionnements.