Fabrication de la liasse

Amendement n°AS13

Déposé le vendredi 29 novembre 2024
Discuté
Rejeté
(mercredi 4 décembre 2024)
Photo de monsieur le député René Lioret
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de madame la députée Anchya Bamana
Photo de monsieur le député Théo Bernhardt
Photo de madame la députée Sandra Delannoy
Photo de madame la députée Sandrine Dogor-Such
Photo de monsieur le député Gaëtan Dussausaye
Photo de monsieur le député Guillaume Florquin
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de madame la députée Katiana Levavasseur
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de madame la députée Joëlle Mélin
Photo de monsieur le député Thomas Ménagé
Photo de monsieur le député Serge Muller
Photo de madame la députée Angélique Ranc
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie

À la première phrase de l’alinéa 1, substituer au mot :

« seize »

le mot :

« quatorze ».

Exposé sommaire

Amendement de repli.

Cet amendement de repli vise à abaisser l’âge du public cible de cette proposition de loi destinée aux « jeunes » mais qui ne débute qu’à partir de 16 ans, omettant ainsi les plus jeunes, pourtant très touchés par des problèmes de santé mentale.

Les troubles de santé mentale chez les jeunes âgés de 14 ans présentent des spécificités liées à cette étape cruciale de l’adolescence. Cet âge est marqué par des changements physiologiques, émotionnels et sociaux qui peuvent accroître la vulnérabilité à ces troubles. À 14 ans, l’anxiété sociale est particulièrement fréquente.

Environ 30 % des adolescents dans cette tranche d’âge montrent des signes d’anxiété généralisée ou sociale. Cela se traduit par une peur excessive du jugement, souvent accentuée par l’usage des réseaux sociaux et la pression scolaire. L’adolescence est une période particulièrement critique. 17 % des jeunes de 14‑17 ans déclarent avoir pensé au suicide au moins une fois au cours de l’année précédente. Les tentatives de suicide sont également plus fréquentes chez les filles à cet âge. Les troubles de l’alimentation, comme l’anorexie ou la boulimie, débutent souvent à l’adolescence. Les jeunes filles de 14 ans sont particulièrement touchées, influencées par des idéaux corporels véhiculés sur les réseaux sociaux.

Ces chiffres soulignent l’urgence d’initiatives éducatives pour sensibiliser les jeunes dès 14 ans à la santé mentale. Face à la montée des troubles psychologiques dès l’âge de 14 ans, il est indispensable d’agir. En abaissant l’âge d’accès aux formations de premiers secours en santé mentale, nous donnons aux jeunes les moyens de devenir des acteurs de leur propre bien-être et de celui de leurs camarades.