- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni relative à la fin de vie (1100)., n° 1364-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Rédiger ainsi l'alinéa 11 :
« Oriente obligatoirement la personne vers un psychologue ou un psychiatre en vue d’un entretien préalable ; »
Le présent amendement vise à renforcer l’encadrement psychologique et l’évaluation de la lucidité des personnes demandant l’aide à mourir.
En l’état du texte, la consultation avec un psychologue ou un psychiatre est simplement proposée, ce qui laisse à la personne la possibilité de la refuser. Or, cette étape est déterminante pour évaluer la stabilité mentale, la liberté de la décision, et écarter toute influence extérieure ou état dépressif altérant le discernement.
Imposer au moins un entretien obligatoire avec un professionnel de santé mentale garantit une meilleure protection des personnes vulnérables et s’inscrit dans la logique de prudence indispensable face à un acte aussi irréversible que l’aide à mourir.