- Texte visé : Texte de la commission sur la proposition de loi de M. Olivier Falorni relative à la fin de vie (1100)., n° 1364-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Compléter cet article par l’alinéa suivant :
« 6° Le médecin informe également la personne qu’elle peut, si elle le souhaite, rencontrer un représentant de son culte ou toute personne qualifiée à même de l’accompagner sur le plan spirituel ou existentiel. Il lui propose de faciliter cette mise en relation. »
Le présent amendement vise à reconnaître que le moment de la fin de vie comporte, pour de nombreuses personnes, une dimension spirituelle, religieuse ou philosophique essentielle, qui mérite d’être pleinement respectée et accompagnée.
En proposant — sans l’imposer — la possibilité de rencontrer un référent religieux ou spirituel, le médecin respecte la liberté de conscience du patient, tout en favorisant une décision plus sereine et intégrée, dans le respect des convictions intimes de chacun.
Cette disposition s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire et humaine de la fin de vie, en complément des soins médicaux, psychologiques et palliatifs.