Question de : M. Maujouan du Gasset Joseph-Henri
- UDF

M Joseph-Henri Maujouan du Gasset expose a M le ministre de l'agriculture que, le 1er avril, un groupe de responsables agricoles l'ont rencontre, a son domicile, pour attirer son attention sur l'importance des CUMA et sur l'importance des moyens mis a leur disposition. En Loire-Atlantique, le nombre des CUMA a considerablement augmente. De 84 CUMA en 1975, il est passe a 193 en 1985, et 220 en 1987. En douze ans, le nombre des CUMA a ete multiplie par 2,6 Parallelement, les CUMA anciennes se sont developpees et ont cree de nouvelles activites, c'est bien le signe que les agriculteurs en ont un besoin imperatif. En effet, les CUMA permettent de reduire les couts de mecanisation (sur une exploitation, les couts de mecanisation representent 20 a 25 p 100 des charges totales). Les CUMA creent des emplois. Les CUMA sont un moyen de maintenir le tissu rural dense et dynamique. Les CUMA investissent de plus en plus. Il leur faut donc des moyens de financement. Ce qui existe pour la Loire-Atlantique est egalement vrai au niveau national. Malgre cela, l'enveloppe des prets speciaux CUMA a diminue en 1988, 450 MF contre 473 MF realises en 1987. A l'assemblee generale de la FNCUMA, les 18 et 10 fevrier 1987, a Dijon, le representant du ministre de l'agriculture s'etait engage a ce que le financement de materiels acquis en CUMA soit traite de la meme facon que le financement des materiels achetes individuellement. Il lui demande s'il est dans ses intentions de repondre aux souhaits des agriculteurs et de respecter les engagements pris en son nom a Dijon.