Question de : M. Sergent Pierre
- FN

M Pierre Sergent attire l'attention de M le ministre de la culture et de la communication sur la situation statutaire du corps des conservateurs de bibliotheques. Ceux-ci assurent, tant dans les bibliotheques universitaires qu'a la Bibliotheque nationale et dans les bibliotheques publiques, des taches de plus en plus complexes avec des restrictions de personnels et des credits insuffisants. Malgre ces difficultes, ils remplissent au mieux leur mission de diffusion de l'information et de la culture sans oublier la conservation du patrimoine et la modernisation de l'acces a la documentation par l'informatique. Cette action de longue haleine n'interesse guere les medias, mais n'en est pas moins reelle. La parite de carriere des corps de conservation : archives, bibliotheques, musees, avait ete etablie par la commission Hourticq en 1969. Or, depuis 1986, le corps des conservateurs de musees a obtenu des revalorisations de carriere par les decrets nos 86-1367, 86-1368 et 86-1369 du 30 decembre 1986 : suppression des classes exceptionnelles, bonifications indiciaires pour les chefs d'etablissement, relevement de l'indice de depart. A cela vient s'ajouter des avantages nouveaux octroyes par le ministere des finances (voir Le Figaro du 3 mars 1988) : augmentation des postes d'inspecteurs generaux et de conservateurs en chef, triplement des indemnites du personnel scientifique. On ne peut que s'etonner de la difference de traitement qui est faite entre des corps de conservation qui ont un niveau de formation et de responsabilite comparable. Une telle distorsion n'est pas admissible. Que compte faire M le ministre pour assurer la parite de carriere des conservateurs de bibliotheques, d'archives et de musees qui etait jusqu'a present la regle.