Question de : M. Boucheron Jean-Michel
- SOC

M Jean-Michel Boucheron (Charente) attire l'attention M le ministre de l'agriculture sur la situation de la federation departementale des CUMA de la Charente. En 1987, les CUMA de la Charente ont beneficie d'un financement en prets bonifies de 8,9 MF pour un investissement de 12,8 MF 2 500 agriculteurs et 200 CUMA sont concernes dans mon departement. Les investissements ne sont finances qu'a raison de 70 p 100 du montant hors taxes en prets bonifies. Je souhaiterais que cette quotite soit portee a 80 p 100 et que les CUMA beneficient d'une priorite de financement dans l'enveloppe des prets bonifies. Par ailleurs, l'annonce d'une enveloppe nationale de prets bonifies CUMA de 450 MF, en regression de 5 p 100 par rapport aux realisations de 1987, est mal accueillie. Les besoins des CUMA pour 1988, sont evalues a 700 MF. Cette decision contredit les propos que vous avez tenus lors de l'assemblee generale des CUMA le 19 fevrier 1988 a Dijon. Un retour a une quotite de 80 p 100, une priorite de financement et des enveloppes couvrant les besoins sont necessaires. L'economie des charges de mecanisation qui peut etre realisee par les agriculteurs en CUMA en beneficiant d'une meilleure utilisation des materiels agricoles, est un bon choix. Une priorite accordee aux investissements realises en CUMA aiderait les agriculteurs a decouvrir cette formule economique pour eux et l'agriculture en generale. En consequence, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour ameliorer la situation des CUMA.