Question de : M. Birraux Claude
- Union du Centre

M Claude Birraux appelle l'attention de M le ministre de la solidarite, de la sante et de la protection sociale, porte-parole du Gouvernement, sur les conditions de travail des personnels infirmiers. Dans ces metiers, les contraintes de travail sont particulierement astreignantes : travail de nuit, travail du dimanche et jours feries, sans oublier les risques de contagion. Mais ces contraintes sont tres mal remunerees : 5,30 francs d'indemnite horaire pour le travail de nuit, soit une « aumone » de 47,70 francs pour une nuit de 21 heures a 6 heures ; 125,28 francs pour une infirmiere de 4e echelon travaillant le jour de Noel, sans parler de la prime specifique instituee en 1975 et jamais revalorisee en treize ans. Alors que malgre une formation de longue duree, un diplome reconnu, des responsabilites specifiques et importantes, une infirmiere debutante ne gagne que 5 600 francs par mois, les compensations pecuniaires qu'elle est en droit d'attendre pour ces contraintes sont ridiculement basses. En consequence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les dispositions qu'il compte prendre pour compenser de maniere decente et justifiee de telles contraintes.