Politique et reglementation
Question de :
Mme Daugreilh Martine
- Non-Inscrit
Mme Martine Daugreilh rappelle a M le ministre des affaires sociales et de l'integration les reponses faites a deux questions ecrites posees il y a quelques annees sur la remise en etat de la machine dite de « Priore ». A l'une de ces questions (no 54041, JO, Assemblee nationale, Debats parlementaires, questions, du 17 decembre 1984, p 5567) le ministre de la recherche et de la technologie de l'epoque concluait en disant que « cette machine destinee a la therapeutique humaine devait etre soumise a une evaluation a la fois approfondie et independante. » Il precisait : « Si le groupe industriel prive engage dans cette affaire souhaite qu'une expertise soit effectuee et dispose, a cette fin, d'une machine en etat de marche, un organisme public de recherche pourrait realiser et coordonner les operations necessaires, ce qui, compte tenu de la complexite de la tache, representerait un effort considerable. » En reponse a une autre question (no 53239, JO, Assemblee nationale, Debats parlementaires, questions, du 21 octobre 1985, p 4938), un de ses predecesseurs arrivait a une conclusion analogue. Il disait a cet egard : « Selon les informations dont je dispose, il semble qu'au regard des exigences scientifiques actuelles, les renseignements fournis dans le dossier (qui fit l'objet dudit rapport a l'academie des sciences) ne paraissent pas avoir ete de nature a demontrer formellement l'efficacite anticancereuse de l'appareil. Dans ces conditions, seule une experimentation scientifiquement et methodologiquement irreprochable pourrait eventuellement entrainer la reconnaissance de l'interet de ce traitement. Une commission travaille depuis plusieurs mois sur les problemes poses par ce type de methode. Elle doit remettre son rapport a la fin octobre 1985. » Plus de six ans s'etant ecoules depuis ces deux reponses, elle lui demande de bien vouloir faire le point en ce qui concerne cette affaire a propos de laquelle le Comite national de soutien pour la decouverte d'Antoine Priore assure que le cout de l'appareillage necessaire aux essais ne s'eleverait qu'a 5 millions de francs. Elle souhaiterait avoir en particulier des precisions a cet egard.
Auteur : Mme Daugreilh Martine
Type de question : Question écrite
Rubrique : Materiel medico-chirurgical
Ministère interrogé : affaires sociales et intégration
Ministère répondant : recherche et espace
Date :
Question publiée le 25 novembre 1991