Sous-traitance
Question de :
M. Koehl �mile
- Union pour la démocratie française
M Emile Koehl appelle l'attention de M le ministre delegue aupres du ministre de l'industrie et de l'amenagement du territoire, charge du commerce et de l'artisanat, sur les artisans sous-traitants victimes de constructeurs ou de donneurs d'ordre prives ayant fait faillite. En 1985, le nombre annuel de faillites de constructeurs de maisons individuelles etait de 400 a 600, mettant en difficulte 4 300 a 6 400 artisans sous-traitants. Le nombre des artisans victimes de ces faillites est aussi eleve parce que les garanties financieres mises a la charge de l'entrepreneur principal par la loi du 31 decembre 1975 et destinees a proteger les sous-traitants - caution bancaire ou delegation de paiement - sont rarement apportees. Les sous-traitants ne peuvent pas, le plus souvent, exercer l'action directe en paiement contre le maitre de l'ouvrage, parce que les formalites necessaires (presentation de l'acceptation de celui-ci et agrement par lui des conditions de paiement) n'ont pas ete accomplies par l'entrepreneur principal. Il apparait que les sanctions prevues par loi - nullite ou non-opposabilite - du sous-traite sont insuffisantes et devraient etre renforcees. Il lui demande s'il envisage de punir le defaut de presentation des sous-traitants au maitre de l'ouvrage par l'entrepreneur principal d'une peine d'amende par infraction. Une telle sanction permettrait d'agir devant le tribunal repressif en portant plainte avec constitution de partie civile.
Auteur : M. Koehl �mile
Type de question : Question écrite
Rubrique : Entreprises
Ministère interrogé : commerce et artisanat
Ministère répondant : commerce et artisanat
Date :
Question publiée le 21 novembre 1988