Etablissements : Yvelines
Question de :
M. Tenaillon Paul-Louis
- Union pour la démocratie française
M Paul-Louis Tenaillon attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'education nationale et de la culture, sur l'ecole primaire communale de Saint-Lambert-des-Bois, theatre d'une fronde a l'egard de son ministere depuis la derniere rentree scolaire. Les parents d'eleves s'insurgent contre l'impossibilite d'obtenir cette annee une derogation renouvelee regulierement depuis seize ans et refusent d'envoyer leurs enfants a l'ecole le samedi matin. Lors de l'ouverture de cette petite ecole, il y a seize ans, le nombre d'eleves n'etait pas suffisant pour justifier un ramassage scolaire specifique. Les enfants venant des differents hameaux de la commune etaient donc deposes par les lignes existantes, bien avant l'heure et repris bien apres le soir. La municipalite proposa de fermer cette ecole le samedi matin et d'integrer, puisque les enfants etaient de toute facon sur place, ces heures au planning quotidien des cours. Depuis la promulgation du decret no 91-383 du 22 avril 1991 ramenant la duree quotidienne des cours a six heures, pour une amplitude hebdomadaire de vingt-six heures reparties en neuf demi-journees, il devient donc obligatoire d'ouvrir l'ecole le samedi matin. Le ministere de l'education nationale propose seulement de reporter les cours du samedi pendant la periode de vacances scolaires, ce qui a suscite un vif mecontentement de la part des parents d'eleves. Il lui demande si le Gouvernement ne pourrait pas autoriser les differentes academies a assouplir l'application de ce decret selon la specificite des ecoles.
Auteur : M. Tenaillon Paul-Louis
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement maternel et primaire
Ministère interrogé : éducation nationale et culture
Ministère répondant : éducation nationale et culture
Date :
Question publiée le 11 mai 1992