Question écrite n° 59684 :
APL

9e Législature

Question de : M. Carpentier Ren�
- Communiste

M Rene Carpentier expose a Mme le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle que les municipalites et leurs elus, dans leur souci d'aider au mieux leur population, notamment toutes les familles victimes du chomage ou en difficulte, ont accepte de nombreux « contrats emploi solidarite ». Or il s'avere que la caisse d'allocations familiales venant de faire connaitre les nouveaux montants des aides personnalisees au logement, nombre de familles dont un des membres a beneficie d'un CES pendant six mois en 1991, voient leur APL considerablement diminuee. Il lui signale ainsi le cas d'une famille de trois enfants qui, percevant une APL mensuelle de 1 148 francs, verra celle-ci ramenee en juillet prochain a 514 francs. C'est reduire de 48 p 100 (une perte de 7 200 francs en un an pour un gain de 15 000 francs) le revenu supplementaire apporte par les six mois de CES et qui a permis, pour l'essentiel, de simplement redresser la situation de cette famille. Comment cette situation ne se deteriorerait-elle pas a nouveau avec des revenus mensuels amputes de 600 francs ? Il lui demande si elle n'entend pas intervenir aupres des caisses d'allocations familiales pour que les revenus resultant d'un CES, notamment quand il n'est que de six mois, ne soit pas, en tout ou en partie, inclus dans le calcul de l'APL.

Données clés

Auteur : M. Carpentier Ren�

Type de question : Question écrite

Rubrique : Logement

Ministère interrogé : travail, emploi et formation professionnelle

Ministère répondant : travail, emploi et formation professionnelle

Date :
Question publiée le 6 juillet 1992

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