Bourses d'enseignement superieur
Question de :
M. Barnier Michel
- Rassemblement pour la République
M Michel Barnier attire l'attention de M le ministre d'Etat, ministre de l'education nationale et de la culture, sur les nouvelles regles de repartition des bourses Erasmus, lesquelles sont destinees a completer les frais engages par les etudiants pour leur sejour a l'etranger, dans le cadre de leurs etudes, au titre des programmes interuniversitaires de cooperation. En effet, le montant des bourses a ete plafonne par le Centre national des oeuvres universitaires a cinquante mois etudiants. Cette disposition, notifiee aux responsables des programmes universitaires Erasmus et Lingua le 4 juillet 1991 par le directeur delegue de l'Agence nationale Erasmus, a pour consequence de penaliser les programmes dont les sejours a l'etranger sont les plus longs, et ceux qui connaissent le plus de succes. Pour ce qui concerne l'universite de Savoie, les etudiants de la maitrise franco-italienne, l'un des rares diplomes a vocation reellement europeenne, benificient d'un sejour de dix mois a Turin. De fait, le plafonnement de l'aide oblige a limiter le nombre des etudiants a cinq, si l'universite veut pouvoir verser une aide de 110 ECU mensuelle, telle que prevue et pratiquee jusqu'a la presente annee universitaire, ou a repartir les 5 500 ECU correspondant a cinquante mois etudiants entre l'ensemble des participants. Par consequent, l'initiative du CNOUS constituant un frein au developpement des echanges, il lui demande quelles mesures il envisage de prendre afin de permettre le maintien des aides anterieures en faveur des echanges etudiants europeens.
Auteur : M. Barnier Michel
Type de question : Question écrite
Rubrique : Bourses d'etudes
Ministère interrogé : éducation nationale et culture
Ministère répondant : éducation nationale et culture
Date :
Question publiée le 13 juillet 1992