Question de : M. Schreiner Bernard
- Socialiste

M Bernard Schreiner (Yvelines) interroge M le ministre de la sante et de l'action humanitaire sur la situation des aides-soignantes, au moment ou elles souhaitent prendre leur retraite. En effet, le salaire de ces aides-soignantes est compose de primes diverses provenant d'un emploi du temps incluant les fins de semaine, les fetes et les nuits passees aupres des malades. Or ces primes diverses n'entrent pas dans le calcul de leur pension de retraite, ce qui entraine une baisse de pres de 40 p 100. C'est le cas d'une aide-soignante de l'hopital Francois-Quesnay, a Mantes-la-Jolie (78200), qui, apres trente-sept ans de service, gagne aujourd'hui aux alentours de 9 200 francs par mois, mais qui, en prenant sa retraite, verra sa pension tomber a 4 650 francs. Cette situation entraine beaucoup de revolte et un grand sentiment d'injustice pour ces aides-soignantes qui se devouent aupres des malades, qui les accompagnent souvent jusqu'a la fin de leur vie et qui jouent au sein du systeme hospitalier un role indispensable. Il lui demande les mesures qu'il compte prendre pour que les aides-soignantes puissent obtenir une retraite convenable. Il lui demande en particulier s'il compte integrer les primes au salaire de base pour qu'a la fin de leur carriere professionnelle les aides-soignantes puissent beneficier d'une retraite satisfaisante.