Lors de son allocution télévisée, le Président de la République a précisé que la trêve hivernale serait prolongée de deux mois, soit jusqu’au 31 mai 2020. 

De cette façon, les expulsions locatives ne pourront avoir lieu jusqu’à cette date et les places supplémentaires ouvertes dans les centres d’hébergement d’urgence seront maintenues. 

Cette décision est évidemment à saluer puisqu’elle évite dans le contexte sanitaire actuel que les personnes les plus fragiles et les plus exposées au virus ne se retrouvent à la rue.

De même, cela permettra de soulager les forces de l’ordre en leur permettant de se concentrer sur l’essentiel qu’appelle ce contexte sanitaire inédit.

À l’évidence, cette mesure contribuera à ralentir la diffusion du covid-19.  

Il demeure, toutefois, nécessaire que ce recours aux ordonnances n’oublie pas les éventuels propriétaires qui s’en trouveront lésés et qui devront pouvoir rapidement bénéficier d’une indemnisation complète de l’État.