Le projet de loi Bioéthique marque une étape importante, que je soutiens.

Ce texte illustre d’abord la volonté du gouvernement et de sa majorité de reconnaître la famille dans sa diversité, d’assurer la dignité de la personne, de garantir l’autonomie de chacun et de permettre la solidarité de toutes et tous. La société évolue et il est nécessaire que les lois progressent au même rythme.

Ce texte est un progrès considérable pour l’égalité des droits et la sécurité pour toutes les familles.

Il est ambitieux et juste ; je soutiens et défends l’ouverture de la PMA pour toutes qui garantit à celles qui le souhaitent la protection et les droits dont seuls les couples hétérosexuels disposent aujourd’hui.  La PMA pour toutes est selon moi une avancée sociétale réelle à laquelle nous nous étions engagés lors de notre campagne. Nous mettons donc en œuvre sans surprise un engagement pris.

De plus, je suis favorable à la possibilité de tester sur les nouveaux nés un plus grand nombre de maladies que ce qui est aujourd’hui effectué. Cette augmentation du nombre de maladies à dépister ne demande pas de tests médicaux supplémentaires sur l’enfant et permettrait de sauver plus de vies. Nos voisins européens le font, mais la France à jusqu’alors refusé tout test génétique sur les nouveaux nés. Il est temps d’agir.

Je tiens également à clarifier un point essentiel, soutenir la PMA pour toutes ne signifie en aucun cas l’autorisation de la GPA, à laquelle je m’oppose car elle relève notamment de questions liées à la marchandisation du corps de la femme.  

J’ai présidé nombre de séances lors de la deuxième lecture et je tiens à saluer la maturité des débats au sein de l’Assemblée nationale et la qualité des échanges avec les acteurs et professionnels de santé. J’entends souvent la critique d’un texte qui serait débattu en catimini. Les heures de débats et d’audition démontrent le contraire. C’est un sujet complexe, qui touche à l’intime et nous nous devons toutes et tous à l’humilité et au respect car ce sont ces débats qui forgent l’identité et la nature d’une société.