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mardi 2 mars 2021Rubrique : tourisme et loisirsTitre : Indemnisation des fonds de commerce des discothèques
Mme Sophie Auconie interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la situation des discothèques en France. Depuis près d'un an, ces établissements ont fermé leurs portes à la suite de l'épidémie de la covid-19. Le Gouvernement a répondu présent en aidant ces entreprises et en les accompagnant grâce à des mesures de soutien économique. Pour autant ces solutions ne sont pas tenables sur ce long terme et ces entreprises souhaitent relancer leur activité. Avec un arrêt d'activité aussi grand, il y a fort à craindre que les habitudes de consommation de leur clientèle changent, menaçant la vie économique nocturne. Afin de préparer leur transition, de s'adapter aux contraintes actuelles et de relancer une activité, ces établissements demandent à ce qu'une indemnisation de leurs fonds de commerce soit étudiée. Elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement à ce sujet.<
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mardi 2 mars 2021Rubrique : retraites : généralitésTitre : Pension de retraite et fonds de solidarité
Mme Sophie Auconie appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur la non attribution du fonds de solidarité pour les personnes touchant une pension de retraite. Dans le cadre des aides de soutien à l'économie de la part du Gouvernement, il apparaît que pour les personnes touchant une pension de retraite, le fonds de solidarité attribué est déduit du montant de la retraite. Dans certains cas, cela peut fragiliser fortement la situation économique de l'entreprise et sociale de la personne concernée. Elle demande qu'une étude plus affinée des situations spécifiques puisse être prise en compte pour accompagner au mieux les entreprises en difficulté.<
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mardi 2 mars 2021Rubrique : logement : aides et prêtsTitre : Modification du calcul des APL pour les étudiants
Mme Sophie Auconie alerte Mme la ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement, sur la réforme du calcul des aides personnalisées au logement. Depuis son application au 1er janvier 2021, de nombreux étudiants se retrouvent dans des situations extrêmement difficiles, ne percevant que très peu voire plus du tout ces aides pourtant essentielles dans le cadre de leurs études. De plus, dans un contexte particulièrement compliqué pour les étudiants du fait de l'épidémie de la covid-19, cette modification fragilise dangereusement leur formation. Il apparaît essentiel qu'une aide temporaire puisse leur être accordée dans le but d'éviter des situations de précarité. Elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement à ce sujet.<
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mardi 2 mars 2021Rubrique : étrangersTitre : Rapprochement de conjoints considéré comme motif impérieux
Mme Sophie Auconie attire l'attention de M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur le rapprochement de conjoints vivant dans des pays différents en cette période épidémique. En effet, il apparaît qu'une personne étrangère étant en couple avec un Français et souhaitant rejoindre son conjoint en France ne fait pas partie des motifs impérieux. Cela entraîne des situations complexes pour nombre de citoyens dans une période déjà assez éprouvante. Elle lui demande s'il est envisageable que le rapprochement entre conjoints puisse être dans la liste des motifs impérieux.<
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mardi 23 février 2021Rubrique : professions de santéTitre : Modalités de validation directe au diplôme d'État d'infirmier
Mme Sophie Auconie alerte M. le ministre des solidarités et de la santé sur les modalités de validation directe au diplôme d'État d'infirmier pour les candidats relevant du chapitre IV article 9 de l'arrêté du 13 décembre 2018 modifiant celui du 31 juillet 2009. Il apparaît que cette modification conduit à une complexification de l'accès à ce diplôme, pour les personnes souhaitant une équivalence par rapport à leur formation initiale. Dans la pratique, les candidats reçoivent des réponses différentes selon les instituts de formation et rencontrent des difficultés pour obtenir des attestations d'équivalence de la part des ARS ou de la DRJSCS. Ne pouvant savoir s'ils relèvent des exceptions exprimées dans l'article 9 du chapitre IV du présent arrêté, ils ne peuvent s'inscrire pour passer le diplôme d'infirmier. Dans une période marquée par l'urgence sanitaire, il convient de faciliter ces processus permettant de créer des équivalences dans la formation des personnels soignants. Une directive ou information du ministère permettrait aux services qui en dépendent de mieux appréhender cet arrêté et d'apporter des réponses précises aux candidats et aux instituts de formation.<
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mercredi 20 janvier 2021Rubrique : santéTitre : Déprogrammation de soins en raison de la crise sanitaire
DÉPROGRAMMATION DE SOINS EN RAISON DE LA CRISE SANITAIRE
M. le président. La parole est à Mme Sophie Auconie.
Mme Sophie Auconie. Tout d'abord, permettez-moi d'associer les membres du groupe UDI et indépendants à l'hommage qui a été rendu à Marielle de Sarnez. (Applaudissements sur les bancs des groupes UDI-I et Dem, ainsi que sur plusieurs bancs du groupe LaREM.) Ayant été parlementaire européenne en même temps que Marielle, j'ai pu mesurer au quotidien son engagement pour une Europe forte et ambitieuse.
M. Patrick Mignola. Merci, chère Sophie.
Mme Sophie Auconie. Monsieur le Premier ministre, au-delà des 70 000 Français décédés des suites de la covid-19, des dizaines de milliers de morts seront, demain, imputables à ce virus par la déprogrammation d'opérations chirurgicales. Les victimes de cancers et de maladies cardiovasculaires ou neurovégétatives seront les victimes collatérales de cette épidémie.
On évalue à 2 millions le nombre d'opérations déprogrammées et de suivis non effectués entre la mi-mars et aujourd'hui, et à 30 000 le nombre de cancers non dépistés.
Lors de mon parcours de santé personnel, j'ai rencontré des malades, des chirurgiens et des médecins qui s'interrogent. À quel point la survie des patients risque-t-elle d'être diminuée si l'on repousse encore leur opération chirurgicale de plusieurs mois et, surtout, sans concertation avec les praticiens hospitaliers ? Pour nombre de patients, la reprogrammation de leur opération n'est toujours pas d'actualité.
M. Frédéric Reiss. C'est inquiétant !
Mme Sophie Auconie. Selon l'institut Gustave-Roussy, premier centre européen de lutte contre le cancer, les retards de prise en charge causeront, d'ici à cinq ans, une surmortalité de plusieurs pourcents. Notons que six mois de retard de prise en charge engendrent une diminution des chances de survie à long terme pouvant atteindre 30 % chez certains malades.
Monsieur le Premier ministre, pourquoi n'avons-nous pas associé systématiquement le corps médical et hospitalier aux décisions de déprogrammation d'opérations chirurgicales, qui ont été prises sans concertation par les ARS – agences régionales de santé – et l'administration ? Comment le ministère de la santé va-t-il gérer ces déprogrammations ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI-I, ainsi que sur plusieurs bancs du groupe LR.)
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles.
M. Adrien Taquet, secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles. Je connais votre engagement sur cette question. Soyez convaincue que nous faisons tout pour ne pas aboutir à la situation que vous décriviez dans votre question.
Cependant, depuis le déclenchement de la crise, la déprogrammation de soins est une pratique incontournable qui permet, quand c'est possible, de soulager la pression sur les différents centres hospitaliers. Ce n'est évidemment pas la seule, étant donné qu'un effort sans précédent a par ailleurs été accompli pour augmenter les capacités en réanimation et pour former de nouveaux personnels soignants.
Concernant les activités de soins, nous avons constaté une baisse générale de l'activité hospitalière en mars et en avril – je remonte un peu dans le temps – et, dans une moindre mesure, en mai, avant un retour à des niveaux d'activité équivalents aux années précédentes à partir de juin. Cette diminution de l'activité a été notable pour la chirurgie, la médecine en ambulatoire et les techniques interventionnelles, tandis que la médecine en hospitalisation complète et l'obstétrique ont connu une évolution similaire à l'année précédente.
Face à la deuxième vague, pour absorber les prises en charge liées à l'épidémie, il a été demandé aux établissements de santé – sous l'égide des ARS, vous l'avez rappelé – d'augmenter fortement les capacités en réanimation. La priorité est de reprogrammer toutes les activités chirurgicales, y compris en ambulatoire, et médicales non urgentes pouvant l'être, dès lors qu'elles mobilisent des ressources humaines pouvant être affectées dans les services de soins critiques. Il a été demandé que ces reprogrammations soient effectuées en garantissant que les patients atteints d'un cancer, en attente de greffe, suivis pour une maladie chronique et requérant des soins urgents, ou relevant de la santé mentale, puissent être pris en charge dans les meilleures conditions ; très tôt, Olivier Véran s'est engagé sur ces points.
Dans les autres situations, les établissements ont été invités à favoriser l'hospitalisation à domicile, les sorties précoces ou encore le télésuivi. Les ARS qui coordonnent ces mesures pourront également soutenir les coopérations entre établissements.
Je tiens à rappeler que chaque reprogrammation repose sur une décision collégiale des équipes médicales, qui s'accompagne de l'évaluation du bénéfice et du risque en fonction de l'état de santé de chaque patient, comme il est toujours de coutume de procéder.
M. le président. Je vous rappelle qu'à l'issue des questions au Gouvernement, la séance ne sera pas suspendue, car je prononcerai l'éloge funèbre de notre regretté collègue Claude Goasguen.
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mercredi 9 décembre 2020Rubrique : policeTitre : Politique de maintien de l'ordre
POLITIQUE DE MAINTIEN DE L'ORDRE
M. le président. La parole est à Mme Sophie Auconie qui, elle, reste parmi nous.
Mme Sophie Auconie. Cela avec un plaisir non dissimulé, monsieur le président, même si j'admire nos collègues qui nous quittent.
J'espère avoir une réponse de votre part, monsieur le Premier ministre, bien que n'étant pas élue locale… J'associe à ma question notre collègue Meyer Habib. Dimanche soir, le Président de la République a tenu à réaffirmer le soutien de l'État aux forces de l'ordre qui garantissent l'ordre républicain – message auquel s'associent évidemment les membres du groupe UDI et indépendants. Policiers et gendarmes exercent en effet un métier difficile et opèrent dans des situations souvent complexes pour assurer notre sécurité.
L'actualité récente a profondément ému nombre de nos concitoyens, faisant naître des craintes et des peurs auxquelles il est indispensable de répondre. C'est pourquoi il est important de restaurer un climat de confiance tant du côté des forces de l'ordre que des citoyens. Le Gouvernement a pris des mesures sur les modalités d'interpellation sans pour autant donner d'alternative, ce qui l'a d'ailleurs contraint à revenir sur sa décision.
Il existe pourtant une solution qui permettrait de sécuriser les arrestations : généraliser le recours à la vidéo, une proposition mise en avant par notre collègue Christophe Naegelen, dans son rapport sur la situation, les missions et les moyens des forces de sécurité, qu’il s’agisse de la police nationale, de la gendarmerie ou de la police municipale. Notre groupe a d'ailleurs déposé une proposition de loi à ce sujet. De nombreux dispositifs existent comme l'utilisation de la caméra piéton pour la gendarmerie mobile. Cette proposition aurait l'avantage d'être protectrice pour les personnes interpellées mais également pour les forces de l'ordre qui ne doivent pas subir de présomption de culpabilité.
Ma question est simple : allez-vous équiper l'ensemble des forces de l'ordre de caméras afin de sécuriser leurs opérations et que comptez-vous faire pour apaiser les relations entre nos forces de l'ordre et nos concitoyens ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI-I.)
M. le président. La parole est à M. le ministre de l'intérieur.
M. Éric Ciotti. Bientôt à l'extérieur… (Sourires sur les bancs du groupe LR.)
M. Christophe Castaner, ministre de l'intérieur. Vous avez raison de souligner l'engagement du Président de la République parce que les forces de l'ordre accomplissent un travail exceptionnel, dans des conditions toujours difficiles. Chaque jour, chaque nuit, les membres des forces de l'ordre sont mobilisés pour protéger nos concitoyens et pourtant subissent trop souvent des menaces, des intimidations, des représailles – et cela même, parfois, à leur domicile.
Permettez-moi ici de saluer la mémoire de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider. J'étais samedi matin à Mantes-la-Jolie avec leur famille, avec leurs camarades policiers. Il y a quatre ans, ils ont été assassinés et assassinés parce que policiers.
Permettez-moi également de vous dire combien il est essentiel pour moi, et je le fais sans cesse depuis vingt mois, d'être leur premier défenseur – et j'en suis fier (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. – Exclamations sur les bancs du groupe LR) – contre tous ceux qui les ont salis d'outrances en les accusant d'être des milices, des barbares, en proposant, le Premier ministre l'a rappelé, qu'ils soient désarmés, en ne réagissant pas au slogan scandaleux, et dont chacun ici se souvient, les invitant au suicide. Je les ai toujours entendus et je les ai toujours défendus.
Mais j'ai fait mieux que cela (« C'est faux ! » sur plusieurs bancs du groupe LR), j'ai fait mieux que crier. J'ai défendu un budget d'action.
M. Christian Hutin. C'est un succès…
M. Christophe Castaner, ministre . Depuis trois ans que ce gouvernement est en place, c'est plus de 1 milliard d'euros de crédits supplémentaires qui ont été mobilisés pour la sécurité intérieure. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM.)
Depuis 2017 nous avons lancé un plan d'action de recrutement de quelque 10 000 policiers et gendarmes. Enfin, j'ai abordé des questions qui n'avaient jamais été résolues comme le paiement des heures supplémentaires dont certaines étaient dues depuis 2005 ! Voilà la réalité de notre engagement.
M. Pierre Henriet. Eh oui, voilà la réalité !
M. Christophe Castaner, ministre . Il faut renforcer cette politique et vous avez raison : je suis convaincu qu'un plan de généralisation de caméras-piétons de nouvelle génération, avec de nouveaux droits pour défendre nos policiers et nos gendarmes est essentiel. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe LaREM et sur plusieurs bancs des groupes MODEM et UDI-I.)
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mardi 24 novembre 2020Rubrique : fonctionnaires et agents publicsTitre : Instructions - dispositif de rupture conventionnelle dans la fonction publique
Mme Sophie Auconie interroge M. le ministre de l'intérieur sur l'application de l'article 72 de la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique, qui institue le dispositif de rupture conventionnelle dans la fonction publique. Le décret n° 2019-1593 du 31 décembre 2019 et l'arrêté interministériel du 6 février 2020 en fixent les modalités pratiques. Toutefois, les fonctionnaires du ministère de l'intérieur souhaitant bénéficier de cet accompagnement pour réaliser au mieux leur transition professionnelle voient leur demande bloquée depuis février 2020, dans l'attente de la publication d'une instruction par ledit ministère. Pour nombre d'entre eux, leur projet de vie professionnelle sont mûrs et ils attendent patiemment leur entretien de négociation de départ. Cette instruction était annoncée pour octobre 2020. Près d'un an après l'entrée en vigueur du décret d'application et dix mois après la publication de l'arrêté fixant les modalités de convention, elle lui demande quand le ministère de l'intérieur a prévu de publier ses instructions, si tant est qu'elles soient nécessaires, afin que ces candidats voient leur dossier examiné.<
Le dispositif de rupture conventionnelle instauré par la loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique, à titre expérimental pour 6 ans, pour les agents titulaires, les agents contractuels recrutés sur un contrat à durée indéterminée et les ouvriers d'Etat, fait l'objet au ministère de l'Intérieur d'une instruction ministérielle de mise en oeuvre datée du 15 décembre 2020. Bien que cette signature soit récente, des dossiers de demande de rupture conventionnelle ont été reçus et instruits avant la diffusion de l'instruction, en s'appuyant sur le projet concerté au mois de juillet 2020 avec les organisations syndicales. Plus d'une cinquantaine de demandes ont d'ores et déjà fait l'objet d'une décision favorable, et une centaine de dossiers est en cours d'instruction. -
mardi 24 novembre 2020Rubrique : chômageTitre : Prolongation des droits au chômage pendant le confinement
Mme Sophie Auconie interroge Mme la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion sur l'indemnisation des personnes au chômage en cette période de confinement. Le Gouvernement a annoncé vouloir prolonger les aides de retour à l'emploi pour les personnes arrivant en fin de droit pendant le confinement. À ce jour, il semble qu'aucune décision officielle n'a été prise, ayant pour effet de mettre dans l'inquiétude nombre de Français. Elle souhaite connaître quand ces décisions seront publiées et sous quelles modalités la prolongation sera effective.<
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mardi 14 juillet 2020Rubrique : fonction publique hospitalièreTitre : Statut des conducteurs ambulanciers
Mme Sophie Auconie appelle l'attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur le statut des conducteurs ambulanciers. En effet, bien qu'appartenant aux professions de santé, précisées par le livre III du code de la santé publique, cette profession est rattachée à la catégorie C de la fonction publique. Depuis le début de la crise sanitaire de la covid-19, les conducteurs ambulanciers ont été en première ligne, assumant avec courage leurs missions de soignants. Le 28 juin 2019, le décret n° 2019-680 avait permis d'élargir le périmètre d'attribution de l'indemnité forfaitaire de risques aux agents de médecine d'urgence. Cependant, cette prime concerne uniquement les agents des SMUR et pas l'ensemble des ambulanciers hospitaliers. Dans le nouveau chemin qui s'ouvre pour une meilleure reconnaissance des personnels soignants du pays, qui ont fait face à une crise sanitaire majeure, elle lui demande s'il est envisagé que le statut des conducteurs ambulanciers soit revu et que cette profession soit classée en catégorie active de la fonction publique hospitalière.<
La situation des conducteurs ambulanciers de la fonction publique hospitalière, comme celle de l'ensemble des agents de la fonction publique hospitalière, a été examinée au cours du « Ségur de la santé ». Conformément à la mesure n° 1 de l'accord du Ségur de la santé relatif à la fonction publique hospitalière, les agents relevant du corps des conducteurs ambulanciers régis par le décret n° 2016-1705 du 12 décembre 2016 bénéficieront d'un complément de traitement indiciaire à hauteur de 24 points d'indice dès septembre 2020 et de 25 points d'indice supplémentaires en décembre 2020, ce qui représente à terme une revalorisation de 183 € nets par mois. Cet accord prévoit également l'ouverture d'un groupe de travail sur l'évolution des métiers des ambulanciers au sein duquel leur statut pourra également être évoqué. Afin de reconnaître pleinement la mobilisation des agents du système de santé pour faire face à l'épidémie de la covid-19, il est rappelé qu'une prime exceptionnelle a été instaurée par le décret n° 2020-568 du 14 mai 2020 en faveur de l'ensemble des professionnels des établissements publics de santé, au nombre desquels figurent les agents relevant du corps des conducteurs ambulanciers.
Indre-et-Loire (3e circonscription)
| Mandat clos le 5 mars 2021 (15e législature)