Projet  de loi 
cybercriminalité
(25 mai 2005 )

LOI n° 2005-493 du 19 mai 2005 autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité et du protocole additionnel à cette convention relatif à l'incrimination d'actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques (JO du 20 mai 2005) [sur le site de Legifrance]

Travaux préparatoires
(les informations concernant les réunions à venir ont un caractère prévisionnel et sont susceptibles d’être modifiées)
Assemblée nationale - 1ère lecture

Projet de loi autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité, n° 905, déposé le 11 juin 2003
Le compte rendu du conseil des ministres du 10 juin 2003

Travaux en commission : commission des affaires étrangères : M. Jean-Marc Nesme, rapporteur
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 8 décembre 2004
Rapport de M. Jean-Marc Nesme, n° 1978, déposé le 8 décembre 2004

Examen en séance publique :
1re séance du jeudi 10 mars 2005 : compte rendu analytique - compte rendu intégral - texte adopté n° 398

Sénat - 1re lecture

Projet de loi , adopté par l'Assemblée nationale, autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité, n° 248, déposé le 15 mars 2005
et renvoyé à la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Rapport n° 321 déposé le 4 mai 2005 par M. Robert Del Picchia rapporteur

Discussion en séance publique au cours de la séance du jeudi 12 mai 2005.
Adoption définitive le 12 mai 2005. Texte adopté n° 116 (2004-2005)

 


Projet de loi
Protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité

Travaux préparatoires
(les informations concernant les réunions à venir ont un caractère prévisionnel et sont susceptibles d’être modifiées)
Sénat - 1ère lecture
(Dossier sur le site du Sénat)

Projet de loi autorisant l'approbation du protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité, relatif à l'incrimination d'actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques, n° 182 (2003-2004), déposé le 28 janvier 2004. Renvoyé à la commission des affaires étrangères
Le compte rendu du conseil des ministres du 28 janvier 2004

Ce texte a été adopté  à l’Assemblée nationale par la voie d’un amendement au projet de loi n° 905 adopté définitivement par le Sénat le 12 mai 2005 [Texte adopté n° 116 (2004-2005)]


En savoir plus

- Le dossier législatif relatif à la loi n° 2003-239 du 18 mars 2003 pour la sécurité intérieure
- Le dossier législatif relatif au projet de loi portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité

- Le dossier sur le site du Premier ministre
- Le dossier sur le site du Conseil de l'Europe

Compte rendu du conseil des ministres du 10 juin 2003
Le ministre des affaires étrangères a présenté un projet de loi autorisant l’approbation de la convention sur la cybercriminalité.
Cette convention du Conseil de l’Europe, adoptée à Budapest le 23 novembre 2001, a été signée par plus de trente pays, dont la France. Elle constitue la première convention pénale à vocation universelle destinée à lutter contre le cybercrime.
La convention vise, tout d’abord, à harmoniser les législations nationales en ce qui concerne les incriminations dans le domaine du cyber-espace. Dans cette perspective, elle fournit une énumération des comportements pour lesquels chaque Etat s’oblige à instaurer des sanctions pénales dans son droit interne.
Elle tend également à compléter l’arsenal juridique des Etats en matière procédurale, afin d’améliorer la capacité des services de police à mener en temps réel leurs investigations et à collecter des preuves sur le territoire national avant qu’elles ne disparaissent.
Enfin, la convention s’efforce d’adapter les règles classiques des conventions du Conseil de l’Europe en matière d’extradition et d’entraide répressive de 1959 et de 1957.
La convention du Conseil de l’Europe sur la cyber-criminalité constitue un texte pionnier de caractère universel. Elle prend acte des développements technologiques ayant une incidence en matière pénale. L’entraide judiciaire internationale se trouvera facilitée par l’adoption entre les Etats signataires de normes pénales minimales en matière d’incriminations et de règles de procédure pénale communes. Les autorités judiciaires pourront ainsi répondre aux nouveaux enjeux posés par ces réseaux

 

Compte rendu du conseil des ministres du 28 janvier 2004
Le ministre des affaires étrangères a présenté un projet de loi autorisant l’approbation du protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité, relatif à l’incrimination d’actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques.
Ce protocole d’accord, négocié à la demande de la France, vient compléter la convention sur la cybercriminalité du 23 novembre 2001, dont le projet de loi d'approbation est actuellement déposé à l'Assemblée nationale.
Il améliore la lutte contre les actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques, en harmonisant le droit pénal pour la répression des comportements tels que la diffusion de matériel raciste et xénophobe ou les insultes et menaces motivées par des considérations racistes et xénophobes. En outre, il facilite l'extradition et l'entraide judiciaire pour la répression de ces agissements.
L'entrée en vigueur de ce protocole permettra de lutter de façon plus complète contre l'expression publique de propos ou de thèses négationnistes ou révisionnistes, ainsi que l'approbation ou la justification publique des faits de génocide ou de crime contre l'humanité


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