Cet amendement adopté par la commission des affaires culturelles, familiales et sociales précise certains axes du projet régional de santé, dont la santé scolaire mais non la santé universitaire.

Or, le 6 décembre 2008, une mission d’information de la commission des affaires sociales de l’Assemblée Nationale conduite par Laurent Wauquiez s’inquiétait de la dégradation de la santé des étudiants en France. Son rapport soulignait que près d’un tiers des étudiants déclaraient ne pas manger équilibré, près d’un quart prenait des antidépresseurs, sans parler de la montée des conduites addictives (alcool, drogues). Il relevait enfin un nombre important d’IVG et surtout leur répétition dans le temps.

Dans ces conditions, si le projet régional de santé devait intégrer la santé scolaire, il serait difficilement justifiable d’écarter dans le même temps la santé des étudiants, car comme l’indiquait le rapport Wauquiez, de nombreuses actions pourraient être mises en œuvre au travers des structures de médecine universitaire préventive.