Jaurès
150e anniversaire de sa naissance

 

 

Le 3 septembre 1859 naissait à Castres (Tarn) Jean Jaurès.

L’Assemblée nationale a voulu rendre hommage à l'un des plus grands tribuns de l’histoire parlementaire en publiant une biographie de Jaurès.

Cet ouvrage est le second titre d’une collection intitulée Tribuns, en hommage aux grands orateurs de l’histoire parlementaire française. 

« Gloire aux pays où l’on parle,
honte aux pays où l’on se tait ! »
(Georges Clemenceau)

Jaurès, l’humaniste

Attaché indéfectiblement à la vie, Jaurès relaye Condorcet et Hugo dans le combat pour l’abolition de la peine de mort. Normalien, professeur de philosophie, cet intellectuel en politique réalise non seulement l’unité des socialistes, mais intègre leur combat dans la geste républicaine. Homme de culture, homme de synthèse pour qui le socialisme constitue « l’aboutissement, l’accomplissement de tous les efforts antérieurs des hommes », Jean Jaurès n’en suscite pas moins des haines viscérales. Dreyfusard, pacifiste, ce tribun hors pair étourdit ses collègues députés par ses merveilles oratoires, jusqu’au soir tragique de son assassinat, le 31 juillet 1914.

 


Jaurès, l'humaniste
 

A travers la figure de Jaurès, c’est à l’humanisme en politique que l’Assemblée rend ainsi hommage : quels que soient nos propres choix de société, je sais que nous serons unanimes à saluer la mémoire d’un homme de culture et de conviction qui fut aussi, par la puissance et la beauté de son verbe, un député d’exception.

Au républicain, au dreyfusard, au pacifiste lâchement assassiné, nous devons quelques-unes des plus éblouissantes séances de notre histoire, dont vous trouverez les échos dans ce livre.

Bernard Accoyer

 

Relevés de l'état-civil des députés

IIIe République - VIIIe législature

Archives de l'Assemblée nationale

 

 

 

Le socialisme et le radicalisme en 1885

Manuscrit autographe de Jean Jaurès

daté et signé par l'auteur (31 janvier 1904)

518 folios

Bibliothèque de l'Assemblée nationale

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[Accès au texte]

 

Jean Jaurès rédigea cette introduction pour le tome premier (seul paru) de ses Discours parlementaires édités par Edouard Cornély en 1904.

Madame Edouard Cornély fit don de ce manuscrit à Léon Blum en le priant de le remettre, selon le vœu exprimé par son mari, à la Bibliothèque de la Chambre des députés, ce qui fut fait en juin 1931.