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N° 2691

________

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 30 juin 2010

RAPPORT

DÉPOSÉ

en application de l'article 16 du Règlement,

PAR LA COMMISSION SPÉCIALE CHARGÉE

DE VÉRIFIER ET D'APURER LES COMPTES (1),

sur les comptes de l'Assemblée nationale de l'exercice 2009,

ET PRÉSENTÉ

PAR M. Yves FROMION,

Député.

(1) La composition de cette commission figure au verso de la présente page.



La commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes est composée de:
M. Yves Fromion, président ; Mme Chantal Bourragué ; MM. Charles de Courson ; Didier Mathus, vice-présidents ; MM. René Dosière ; François Grosdidier ; Michel Voisin, secrétaires ; Mme Sylvie Andrieux ; MM. Patrice Calméjane ; Jean-Louis Gagnaire ; Franck Gilard ; François-Michel Gonnot ; Jean-Claude Mathis ; Alain Rodet ; Jean-Claude Sandrier.




S O M M A I R E

Introduction ............................................................................................................. 5

Première Partie : Les comptes de l’AssemblÉe nationale ............................................. 6

I. L'exécution du budget de 2009 ............................................................................... 6

A – La section d'investissement .............................................................................. 8

B – La section de fonctionnement ........................................................................... 9

C – Les ressources propres ...................................................................................... 18


II. Le compte de résultat
.............................................................................................. 19


III. Le bilan
....................................................................................................................
20
A – Les éléments de l'actif ......................................................................................
20
B – Les éléments du passif ......................................................................................
22


IV. Les comptabilités annexes
...................................................................................... 23


V. Les états financiers
.................................................................................................. 25

VI. Le rapport d’examen par l’entité extérieure ......................................................... 65

Deuxième Partie : Les comptes des ReprÉsentants au Parlement europÉen .................. 68


Examen en Commission
......................................................................................... 69

Mesdames, Messieurs,

En application de l’article 16 du Règlement de l’Assemblée nationale, la Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes établit un rapport public à l’issue de chaque exercice.

Les faits caractéristiques de l’exercice 2009, dont les comptes font l’objet du présent rapport, ont été :

- l’acquisition, en mars 2009, de l’immeuble de bureaux du 33 rue Saint-Dominique, loué jusqu’à cette date ;

- la nouvelle évaluation, réalisée par l’Agence France Domaine, de la valeur vénale des immeubles non spécifiques ;

- la cession d’une partie des titres déposés dans les fonds communs de placement, en relation avec l’acquisition immobilière précitée ;

- la création de redevances de gestion versées par les fonds de sécurité sociale des députés et du personnel à l’Assemblée nationale.

La Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes a approuvé les comptes de l’Assemblée nationale de l’exercice 2009.

Première Partie : Les comptes de l’AssemblÉe nationale

I. – L’EXÉCUTION DU BUDGET DE 2009

La dotation inscrite au budget de l’État en 2009 pour financer le budget de l’Assemblée nationale s’est élevée à 533,91 millions d’euros, comme en 2008.

En plus de cette dotation, ont été inscrites au budget de l’Assemblée nationale de l’exercice 2009 des ressources propres à hauteur de 27,38 millions d’euros, incluant un prélèvement sur les disponibilités de 23,87 millions d’euros.

Les crédits budgétaires prévus pour 2009 s’élevaient donc à 561,29 millions d’euros ainsi répartis :

Ø 40,26 millions d’euros en investissement,

Ø 521,03 millions d’euros en fonctionnement.

En exécution, les dépenses 2009 ont été inférieures de 3,07 % à celles de 2008 et ont atteint 531,57 millions d’euros, chiffre inférieur au budget initial. Les charges de fonctionnement se sont élevées à 512,24 millions d’euros, soit une augmentation de 0,82 % par rapport à 2008. Les dépenses d’investissement diminuent, elles, de 52,06 % par rapport à l’exercice précédent pour s’établir à 19,32 millions d’euros.

Les recettes propres, hors prélèvement sur les disponibilités, s’étant élevées à 5,07 millions d’euros, l’exécution budgétaire 2009 dégage un excédent par rapport à la dotation de 2,34 millions d’euros, (contre un déficit de 10,26 millions d’euros en 2008) et n’a nécessité aucun prélèvement sur les disponibilités, à l’inverse du prélèvement de 10,26 millions d’euros nécessaire en 2008.

Les dépenses budgétaires totales de l’Assemblée nationale ont représenté 99,56 % de la dotation reçue de l’État.

BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

               
   

Réalisé

Budget

Réalisé

Solde

Variations 2009/2008

   

2008

2009

2009

2009

Δ absolu

Δ %

A - SECTION DE FONCTIONNEMENT

           
               
 

Total de la section

508 100 463

521 033 100

512 245 796

8 787 304

4 145 333

0,82%

               

60

Achats de biens et fournitures

8 137 096

9 355 500

8 261 232

1 094 268

124 136

1,53%

61-62

Services extérieurs

43 482 322

49 378 300

40 627 794

8 750 506

-2 854 528

-6,56%

63

Impôts et taxes

3 677 530

3 615 000

3 739 103

- 124 103

61 573

1,67%

64

Charges de personnel

164 213 264

168 749 300

173 302 293

- 4 552 993

6 089 029

3,64%

 

Dont

           
 

Charges de rémunération

125 308 461

124 353 000

129 870 781

-5 517 781

4 562 320

3,64%

 

Charges sociales et diverses

41 904 803

44 396 300

43 431 512

964 788

1 526 709

3,64%

65

Charges parlementaires

285 443 414

289 505 000

285 782 236

3 722 764

 338 822

0,12%

 

Dont

           
 

Indemnités parlementaires

49 328 950

49 654 000

49 704 700

-50 700

375 750

0,76%

 

Charges sociales

64 319 059

65 011 100

62 917 428

2 093672

-1 401 631

-2,18%

 

Secrétariat parlementaire

153 950 555

155 503 800

155 467 181

36 619

1 516 626

0,99%

 

Voyages et déplacements

6 602 765

7 431 700

7 208 362

223 338

605 597

9,17%

 

Charges de représentation

4 940 450

5 856 400

5 287 758

568 642

347 308

7,03%

 

Autres charges (655 et 658)

6 301 635

6 048 000

5 196 808

851 193

-1 104 828

-17,53%

67-69

Charges exceptionnelles et imprévues

146 837

430 000

533 138

-103 138

386 301

263,08%

B - SECTION D'INVESTISSEMENT

40 300 031

40 264 000

19 321 490

20 942 510

-20 978 541

-52,06%

C - DÉPENSES BUDGÉTAIRES TOTALES (A+B)

548 130 494

561 297100

531 567 286

29 729 814

-16 833 208

- 3,07%

D - RECETTES BUDGÉTAIRES PROPRES ET DOTATION DE L’ÉTAT

538 458 716

537 422 300

538 977 990

1 555 690

839 274

0,16%

E – DÉPENSES TOTALES FINANCÉES PAR PRÉLÈVEMENT SUR LES DISPONIBILITÉS (C-D)

10 261 778

23 874 800

0

23 874 800

-10 261 778

-100%

 

F - RÉSULTAT BUDGÉTAIRE (D-C)

-10 261 778

 

7 410 704

 

17 672 482

-172,22%

G - CHARGES EXTRABUDGÉTAIRES

39 968 515

 

59 056 614

 

19 088 099

47,76%

H – PRODUITS EXTRABUDGÉTAIRES

48 118 836

 

82 520 826

 

10  937 778

22,73%

I - SECTION D’INVESTISSEMENT

40 300 031

 

19 321 490

 

-20 978 540

-52,06%

J – RÉSULTAT COMPTABLE

(F-G+H+I)

38 188 574

 

50 196 406

 

12 007 832

31,44%

 
 


A. – La section d’investissement

Les crédits d’investissement inscrits dans le budget de 2009 s’élevaient à 40,26 millions d'euros. Le total des dépenses finalement constatées a été de 19,32 millions d’euros. Pour plus de 87%, cette différence tient à la consommation réduite des crédits gérés par le service des affaires immobilières et du patrimoine, qui a représenté moins de la moitié des inscriptions budgétaires.

Avec l’achèvement de la restructuration complète des immeubles du 101 rue de l’Université et du 32 rue Saint Dominique, les dépenses d’investissement de la mission de rénovation immobilière disparaissent en 2009, après avoir représenté encore un montant de 30,80 millions d’euros en 2008.

Les dépenses d’investissement gérées par le service des affaires immobilières et du patrimoine ont atteint 18,04 millions d’euros, dont 14,08 millions d’euros de travaux au sens strict.



Ces dépenses ont concerné plus particulièrement :


− Les opérations liées à la sécurité
 : la sécurisation des accès et les travaux de sécurité incendie (1,29 million d’euros, soit une augmentation de près de 60 % par rapport à 2008) ;

Les opérations de conservation du patrimoine et d’amélioration des locaux : la réfection et l’aménagement de l’immeuble du 103 rue de l’Université (6,9 millions d’euros), divers travaux au Palais-Bourbon (escalier dit de la Questure, rénovation des Pavillons A et H : 4,48 millions d’euros), des travaux liés à la rénovation de l’Hémicycle (1,01 million d’euros).

Les dépenses du service des systèmes d’information se sont élevées à 2,8 millions d’euros contre 2,15 millions en 2008.

Les dépenses d’acquisition de logiciels s’élèvent à 1,28 million d’euros (1,12 million d’euros en 2008). Les dépenses ont notamment porté sur des évolutions du logiciel de comptabilité et de paie SAP, le projet de vidéo à la demande et le projet de gestion des amendements dit ELOI.

Bien que les dépenses de bureautique des services aient été inférieures aux prévisions initiales, les dépenses d’acquisition de matériels informatiques ont, au total, excédé les prévisions en raison de l’achat de serveurs pour les systèmes centraux et périphériques (0,41 million d’euros en 2009 contre 0,15 million en 2008) et de la croissance des dépenses de réseaux (0,81 million en 2009 contre 0,64 million en 2008). Le total des dépenses pour l’acquisition de matériels informatiques passe ainsi de 1,03 million d’euros en 2008 à 1,50 million d’euros en 2009 (+ 47%).

Les dépenses d’acquisition de véhicules atteignent 0,32 million d’euros contre 0,16 million d’euros en 2008.

Les dépenses de matériels de bureau diminuent à nouveau fortement en 2009, ramenées à 0,086 million d’euros après 0,22 million d’euros en 2008 et 0,68 million d’euros en 2007, année d’acquisition de photocopieurs à forte capacité à l’occasion de l’extension et de la réfection de l’atelier central de reprographie.

Les dépenses au titre des collections ont augmenté de 39 % (0,20 million d’euros en 2009 après 0,15 million d’euros en 2008). Pour un peu moins de 40 %, ces dépenses résultent de la rénovation des sièges et banquettes de la salle des séances du Congrès à Versailles.

B. – La section de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement ont progressé de 0,82 % en 2009, s’établissant à 512,24 millions d’euros.

Le tableau ci-dessous montre l’évolution des dépenses de fonctionnement sur les douze derniers exercices.

évolution des dÉpenses de fonctionnement

Années

Évolution

2009/2008

+ 0,82 %

2008/2007

+ 0,45 %

2007/2006

+ 0,30 %

2006/2005

+ 2,53 %

2005/2004

+ 3,03 %

2004/2003

+ 1,58 %

2003/2002

+ 7,13 %

2002/2001

+ 3,07 %

2001/2000

- 0,17 %

2000/1999

+ 1,98 %

1999/1998

+ 1,07 %

1998/1997

+ 6,31 %

1997/1996

+ 0,89 %

Les charges parlementaires, premier poste de dépenses de fonctionnement, sont quasiment stables à 285,78 millions d’euros (+0,12 %), tandis que les charges de personnel augmentent de 3,64 % en 2009 pour atteindre 173,30 millions d’euros.

Les autres postes, dont le poids relatif est moindre, diminuent en 2009, de 6,56 % pour les dépenses des services extérieurs, pour s’établir à 40,63 millions d’euros, tandis que les dépenses d’achat de biens et de fournitures sont quasiment stables à 8,26 millions d’euros.

Répartition des dépenses de fonctionnement

Charges parlementaires

55,79 %

Charges de personnel

33,83 %

Services extérieurs

7,93 %

Achats de fournitures et de biens

1,61 %

Impôts et taxes

0,73 %

Charges exceptionnelles et imprévues

0,01%

Total

100%

1.- Les charges parlementaires

Les charges parlementaires sont stables par rapport à 2008. Elles s’établissent à 285,78 millions d’euros (+ 0,12 %).

Les charges d’indemnités parlementaires et de prestations familiales sont quasiment stables à 49,70 millions d’euros (49,33 millions d’euros en 2008).

Les charges de sécurité sociale et de prévoyance diminuent de 2,18 % pour revenir à un montant de 62,92 millions d’euros.

La contribution aux frais de secrétariat des groupes progresse de 0,99 % par rapport à 2008, passant de 9,12 millions d’euros à 9,13 millions d’euros.

La contribution aux frais de secrétariat des députés, en y incluant le crédit supplémentaire de fin de mandat, s’élève à 101,73 millions d’euros, après 100,56 millions d’euros en 2008 (+1,15 %), évolution en relation avec la variation de la valeur moyenne du point d’indice servant à l’indexation des rémunérations.

Les dépenses au titre de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) passent de 44,27 millions d’euros en 2008 à 44,61 millions d’euros.

Les dépenses de voyage des députés et anciens députés ont augmenté de 9,17 % pour s’établir à 7,20 millions d’euros.

Les charges de représentation de l’Assemblée nationale – qui regroupent essentiellement les dépenses exposées au titre des activités internationales des organes de l’Assemblée nationale et les frais de mission des commissions – ont crû de 7,03 % (5,28 millions d’euros contre 4,94 millions en 2008).

Les dépenses liées aux activités internationales de l’Assemblée nationale enregistrent l’organisation, fin février 2009, de la Conférence des Présidents des parlements de l’Union européenne pour un coût de 162 800 euros. Pour leur part, les dépenses au titre des délégations de l’Assemblée nationale (UIP, OTAN, Union européenne, Conseil de l’Europe, OSCE, APF) se sont élevées à 1,66 million d’euros en 2009 (- 7,8 %), celles des groupes d’amitié à 0,59 million d’euros (+ 19,8 %) et les dépenses au titre de la coopération interparlementaire 0,23 million d’euros (- 16,5 %).

Les autres charges parlementaires, d’un montant de 4,82 millions d’euros (-19,13 %), regroupent les dépenses diverses liées au mandat des parlementaires : les frais de communications téléphoniques des députés ont diminué de 1,3 % pour s’établir à 3,19 millions d’euros. Les dépenses relatives à l’équipement informatique des députés, après leur forte augmentation en début de législature pour l’équipement des bureaux en circonscription, diminuent à nouveau de 32,72 % pour revenir à 1,13 million d’euros (1,68 million d’euros en 2008). Les frais d’hébergement des parlementaires reviennent à 0,19 million d’euros, après 0,45 million d’euros en 2008.

2.- Les charges de personnel

Les charges de personnel se sont élevées à 173,30 millions d’euros, en augmentation de 3,64 % par rapport à 2008.

Les rémunérations et traitements de base des personnels statutaires ont atteint 52,74 millions d’euros, soit une augmentation de 3,42 % par rapport à 2008. La valeur moyenne du point d’indice, supérieure de 0,60 % à celle de 2008, l’augmentation des effectifs globaux et les effets du glissement vieillesse technicité ont contribué à cette augmentation.

Les dépenses réalisées au titre des indemnités de travaux supplémentaires et de législature s’établissent à 53,14 millions d’euros (+10,9 %), en relation avec une activité législative soutenue (322 jours de séance en 2009 contre 266 en 2008).

Les charges de rémunération des personnels contractuels de l’Assemblée nationale ont atteint 7,29 millions d’euros (+ 7,34 %). Cette augmentation est également liée au rythme de l’activité parlementaire.

Les charges de sécurité sociale et de prévoyance, d’un montant de 40,21 millions d’euros, ont crû de 3,77 % : la contribution et la subvention d’équilibre à la caisse de retraite de l’Assemblée nationale ont augmenté de 3,6 % pour atteindre 34,44 millions d’euros, en raison, d’une part, de la hausse du nombre moyen de pensionnés et ayants droit et, d’autre part, de la majoration des pensions suivant l’inflation (+ 1 % au 1er avril 2009).

Les frais de recrutement de personnels varient en fonction du rythme des recrutements et de l’organisation des concours. En 2009, ils ont atteint un montant de 0,30 million d’euros (0,23 million d’euros en 2008).

Á l’inverse, les dépenses de formation professionnelle ont diminué à nouveau de 5,96 % pour s’établir à 0,64 million d’euros après 0,69 million d’euros en 2008, le nombre de journées de formation ayant néanmoins crû de 9,1 %.

3.- Les services extérieurs

En 2009, le coût des prestations extérieures a diminué de 6,56 % pour s’établir à 40,63 millions d’euros (43,48 millions d’euros en 2008).

a) Les dépenses de communication

Les dépenses dédiées à la communication, entendue dans le sens le plus large (site Internet, organisation des expositions, images télévisées, brochures, manifestations diverses) ont atteint 2,42 millions d’euros en 2009, soit une diminution de 18 % (2,97 millions d’euros en 2008).


   

 


Évolution des crédits et des d
Épenses de communication (2009/2008)

En euros

 

Comptes

2008

2009

 

 

Budget initial

Réalisé

Budget initial

Réalisé

6114

Hébergement du site Internet

229 500

211 438

232 500

383 393

6232

Expositions

10 000

0

0

0

6233

Communication événementielle

750 000

734 021

700 000

91 536

6234

Production d'images télévisées

1 300 000

919 253

1 200 000

953 735

6235

Documents d’information et de communication

780 000

469 220

700 000

300 992

6236

Diffusion des images télévisées

280 000

251 072

300 000

273 778

6237

Études et prestations multimédia

155 000

60 018

168 000

85 531

6238

Autres actions pédagogiques et d'information

470 000

325 679

450 000

333 880

 

TOTAL DES DÉPENSES

3 974 500

2 970 701

3 750 500

2 422 845

Le coût des principales opérations de communication en 2009 s’est établi ainsi :

− Le XVème Parlement des enfants : 316 965 euros ;

− Les Journées du Patrimoine : 29 376 euros ;

– La Journée de la Méditerranée : 17 043 euros ;

− La 18ème Journée du livre politique : 11 409 euros.

Les dépenses de production des images télévisées s’élèvent à 0,95 million d’euros (0,92 million d’euros en 2008).

Les charges relatives aux documents d’information et de communication ont diminué de 35,85 % pour s’établir à 0,30 million d’euros. Les principales dépenses ont concerné le rapport d’activité annuel (117 584 euros), la conception et l’impression des cartes de vœux (29 739 euros) et la coédition d’ouvrages biographiques sur Clemenceau, Briand et Jaurès, avec la Documentation française, pour 24.000 euros, ainsi que celle d’un ouvrage sur l’Hôtel de Lassay, avec les Editions du 8ème Jour, pour 27 180 euros.

Les charges de diffusion des images télévisées, d’un montant de 0,27 million d’euros (0,25 million en 2008), recouvrent les dépenses relatives aux liaisons avec les chaînes de télévision hertzienne, avec le Sénat et le SERTE (service d’exploitation de radio et de télévision) et les charges de sous-titrage télétexte des questions au Gouvernement.

Les frais d’hébergement du site Internet de l’Assemblée nationale atteignent 0,38 million d’euros en 2009, après 0,21 million d’euros en 2008 (+ 81,33 %).

b) Les dépenses immobilières

Les charges de prestations extérieures liées à la gestion immobilière de l’Assemblée nationale ont diminué de 17,6 % (17,15 millions d’euros après 20,82 millions d’euros en 2008). Cette évolution globale recouvre des mouvements de sens opposés selon les catégories de dépenses.

Les dépenses relatives aux locations et charges immobilières expliquent l’essentiel de la baisse des charges et prestations extérieures, en raison de l’acquisition de l’immeuble du 33 rue Saint-Dominique en mars 2009. Ces dépenses passent de 9,34 millions d’euros en 2008 à 4,69 millions d’euros en 2009. Les locations de bureaux s’élèvent ainsi à 4,21 millions d’euros, dont 1,17 million d’euros pour l’immeuble du 33 rue Saint-Dominique, au cours du premier trimestre, et 2,85 millions d’euros pour celui du 110 rue de l’Université.

Le coût d’entretien et de réparation des biens immobiliers a atteint 10,48 millions d’euros (+ 12,42 %). La majeure partie de ces dépenses correspond à des contrats d’entretien et de maintenance. Les charges de nettoyage des locaux ont atteint 4,49 millions d’euros (+ 28 %), après une hausse d’une proportion identique en 2008, en raison de la remise en service complet de l’ensemble immobilier Chaban-Delmas, les prestations exécutées dans cet ensemble immobilier intégrant des prestations de type hôtelier. Les charges d’entretien des installations générales passent de 3,50 millions d’euros en 2008 à 4,10 millions d’euros en 2009. Pour près du tiers, la dépense résulte de l’entretien de la climatisation.

Les frais de personnels mis à disposition du service des affaires immobilières et du patrimoine résultent du recours à des personnels extérieurs pour renforcer les départements techniques du service, en particulier le département du génie climatique et le département électrique. Ces dépenses passent de 0,73 million d’euro en 2008 à 0,35 million d’euros en 2009.

Les frais d’études et d’ingénierie du service des affaires immobilières et du patrimoine, qui ne concernent que les études n’ayant pas donné lieu à travaux ou qui ne sont pas immobilisables, ont crû en 2009 pour atteindre 0,47 million d’euros (0,29 million d’euros en 2008).

Les dépenses de transports de biens s’élèvent à 0,81 million d’euros en 2009, après 0,75 million d’euros en 2008 (+ 8 %), la rémunération des équipes extérieures de déménageurs représentant 0,36 million d’euros.

c) Les dépenses informatiques

D’un montant de 4,1 millions d’euros, elles ont augmenté de 21 %, principalement en raison de la progression des dépenses d’études et de recherches informatiques. Ces dépenses augmentent de plus de 70 % pour atteindre 1,47 million d’euros. La majeure partie de cette hausse intéresse les frais d’assistance au développement pour la tierce maintenance applicative pour le progiciel de paie, de comptabilité et de prêts et la réalisation du schéma directeur informatique. Les charges de maintenance augmentent de 2,9 % en 2009 (2,15 millions d’euros contre 2,10 millions d’euros en 2008). Cette évolution recouvre une diminution de la maintenance du système central et des réseaux (0,33 million d’euros), tandis qu’augmentent la maintenance de la bureautique des services (0,62 million d’euros), la maintenance des logiciels centraux (0,43 million d’euros) et la maintenance du système de vote électronique (0,26 million d’euros).

d) Les autres dépenses

Les principales autres dépenses ont été les suivantes :

Les dépenses d’affranchissement, d’un montant de 5,69 millions d’euros, ont augmenté de 12,85 % (5,04 millions d’euros en 2008), même si, à moyen terme, la dématérialisation croissante des échanges d’informations conduit encore à une diminution de ces dépenses par rapport au niveau atteint en 2005.

Les dépenses de maintenance du matériel progressent modérément à 0,86 million d’euros (0,74 million d’euros en 2008). Pour les deux tiers, la dépense correspond à l’entretien du parc de photocopieurs (0,51 million d’euros). Les frais de blanchissage passent de 0,18 million d’euros en 2008 à 0,20 million d’euros ; ce poste demeure encore en diminution sensible par rapport au montant atteint en 2006 (0,33 million d’euros).

L’assurance des biens et personnes progresse de 6,65 %, à 0,51 million d’euros, en raison de l’actualisation annuelle du contrat conclu en 2007.

Les frais de télécommunications se sont élevés à 0,70 million d’euros (0,64 million d’euros en 2008). Pour plus de 75 %, cette dépense tient aux communications à partir de postes fixes.

Les dépenses d’impressions parlementaires sont stabilisées à 1,12 million d’euros (1,13 million d’euros en 2008).

4.- Les achats de fournitures et de biens

D’un montant de 8,26 millions d’euros, ces dépenses ont progressé de 1,53 %.

Les consommations de fluides pour les bâtiments sont en augmentation de 5,08 %) et atteignent 3,81 millions d’euros, soit 46,2 % des charges totales d’achats de biens et de fournitures.

Les achats de fournitures, qui représentent à eux seuls plus de 36 % des dépenses, ont augmenté de 2,9 % à 3,04 millions d’euros (2,95 millions d’euros en 2008), en raison principalement des dépenses de fournitures de bureau. Ces dernières passent de 2,17 millions d’euros en 2008 à 2,27 millions d’euros en 2009. La papeterie et les imprimés administratifs représentent l’essentiel (70 %) des dépenses courantes de fournitures de bureau (1,71 million d’euros).

Les fournitures des ateliers du service des affaires immobilières et du patrimoine ont atteint 0,44 million d’euros (0,50 million d’euros en 2008). Les fournitures pour impressions et reliures sont stables à 0,28 million d’euros. Les dépenses de petits équipements diminuent pour revenir à 0,39 million d’euros après 0,46 million d’euros en 2008.





BUDGET DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

 

Réalisé

2008

Budget

2009

Réalisé

2009

Solde

2009

Variations

2009/2008

         

Δ absolu

Δ %

20 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

205 LOGICIELS

21/23 IMMOBILISATIONS CORPORELLES

213 CONSTRUCTIONS

215 MATÉRIEL ET OUTILLAGE

216 COLLECTIONS

218 AUTRES IMMOBILISATIONS

234 ETUDES ET INGENIERIE EN COURS

29 DÉPENSES IMPRÉVUES

1 121 952

1 121 952

39 178 079

36 473 697

53 663

145 985

2 143 165

361 569

0

1 987 500
1 987 500


36 276 500

27 779 434

317 000

438 000

4 942 500

2 800 000

2 000 000

1 284 367

1 284 367

18 239 378

14 076 434

219 558

203 385

3 190 687

347 057

0

703 133
703 133

18 239 378
13 702 566

97 442

234 615

1 047 813

2 452 943

3 200 000

162 415
162 415


-21 140 957

-22 397 263 165 895

57 400

1 047 522

-14 512


0

ns

ns

-53,96%

-61,41%

-309,14%

-39,32%

-48,88%

-4,01%

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

40 300 031

40 264 000

19 321 490

20 942 510

-20 978 541

-52,06%

60 ACHATS DE BIENS ET FOURNITURES

601 ACHATS DE FOURNITURES D’ATELIERS

602 ACHATS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

604 ACHATS DE FOURNITURES

605 ACHATS DE FLUIDES

607 ACHATS DE MARCHANDISES

61 SERVICES EXTÉRIEURS

611 BASES DE L’A.N. ET BASES EXTÉRIEURES

612 REDEVANCES DE CRÉDIT-BAIL

613 LOCATIONS

615 TRAVAUX D’ENTRETIEN COURANTS

616 PRIMES D’ASSURANCES

617 ÉTUDES ET DOCUMENTATION

618 AUTRES CHARGES DIVERSES

62 AUTRES SERVICES EXTERIEURS

621 PERSONNEL EXTERIEUR À L’A.N.

622 HONORAIRES

623 INFORMATIONS

624 IMPRESSIONS

625 TRANSPORT ET DÉPLACEMENTS

626 FRAIS POSTAUX ET COMMUNICATIONS

628 RÉGIES D’AVANCES

63 IMPÔTS ET TAXES

633 SYNDICAT DES TRANSPORTS PARISIENS

635 IMPÔTS LOCAUX

637 TAXES ET DROITS SUR LES VÉHICULES

638 FONDS D’INSERTION TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

8 137 096

848 673

459 748

2 954 340

3 839 882

34 453

29 468 912

413 279

0

11 133 386

13 036 993

567 821

1 975 066

2 342 367

14 013 410

2 323 173

670 432

2 820 942

1 141 265

1 353 915

5 682 911

20 772

3 677 530

3 115 714

458 188

2 966

100 662

9 355 500
820 000

633 000

3 490 000

3 365 000

47 500


31 723 700

562 500


0

11 021 200

16 031 000

575 000

2 996 000

538 000

17 654 600
2 500 000

1 859 000

3 598 000

1 330 000

1 660 500

6 660 000

47 600

3 615 000
3 000 000

500 000

5 000

110 000

8 261 232

816 426

386 173

3 040 149

3 989 739

28 745

26 651 819

634 499

0

6 193 864

14 421 117

592 718

2 681 385

2 128 237

13 975 975

1 947 014

975 109

2 095 088

1 127 363

1 414  981

6 395 659

20 762

3 739 103

3 278 799

459 394

 910

0

1 094 268

3 574

246 827

449 851

375 261

18 755

5 071 881

-71 999

0

4 827 336

1 609 883

-17 718

314 615

-1 590 237

3 678 625

 552 986

883 891

1 502  912

202 637

245 019

264 341

26 838

-124 103

-278 799

40 606

4 090

110 000

124 136

-32 247
-73 575

85 809

149 857

-5 708


-2 817 093

221 220


0

-4 939 522

1 384 124


24 897

706 319

-214 130

 -37 435
-376 159

-304 677

-725 854

-13 902

61 066

712 748

-10


61 573

163 085

1 206

-2 056

-100 662

1,53%

-3,80%

-16,00%

2,90%

3,90%

-16,57%

-9,56%

53,53%


-44,37%

10,62%

4,38%

35,76%

ns

-0,27%

-16,19%

45,44%

-25,73%

-1,22%

12,54%

13,43%

-0,05%

1,67%

5,23%

0,26%

-69,32%

-100,00%

BUDGET DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

 

Réalisé

2008

Budget

2009

Réalisé

2009

Solde

2009

Variations

2009/2008

         

Δ absolu

Δ %

64 CHARGES DE PERSONNEL

641 PERSONNELS STATUTAIRES

642 PERSONNELS CONTRACTUELS DE

L’ASSEMBLÉE

643 PERSONNELS CONTRACTUELS DE LA PRÉSIDENCE

644 AUTRES PERSONNELS

645 CHARGES SOCIALES

646 PRESTATIONS DIRECTES

647 AUTRES CHARGES SOCIALES

648 AUTRES CHARGES DE PERSONNEL

65 CHARGES PARLEMENTAIRES

651 INDEMNITÉS PARLEMENTAIRES

652 CHARGES SOCIALES

653 FRAIS DE SECRÉTARIAT

654 VOYAGES ET DÉPLACEMENT 655CHARGES DES OFFICES PARLEMENTAIRES

656 REPRÉSENTATION DE L’AN

658 AUTRES CHARGES LIÉES AU MANDAT

67 CHARGES EXCEPTIONNELLES

671 CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICE COURANT

674 CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICES ANTÉRIEURS

69 DÉPENSES IMPRÉVUES

699 DEPENSES IMPRÉVUES

167 213 264

118 328 641

4 750 463

2  037 039

192 318

38 753 787

1 951 529

260 297

939 190

285 443 414

49 328 950

64 319 059

153 950 555

6 602 765

341 862

4 940 450

5 959 773

146 837

17 982

128 855

0

0

168 749 300
117 871 000

4 441 000


1 966 000


75 000

39 157 500

2 013 500

1 700 500

1 524 800

289 505 000

49 654 000
65 011 100

151 503 800

7 431 700

735 000


5 856 400

5 313 000


30 000

30 000


0

400 000
400 000

173 302 293

122 376 454

5 119 292

2  166 104

208 930

40 216 553

2 057 569

189 954

967 436

285 782 236

49 704 700

62 917 428

155 467 181

7 208 362

373 804

5 287 758

4 823 004

533 138

22 396

510 742

0

0

-4 552 993

-4 505 454

-678 292

-200 104

-133 930

-1 059 053

-44 059

1 510 546

557 364

3 722 764

-50 700

2 093 672

36 619

223 338

361 196

568 642

489 996

-503 138

7 604

-510 742

400 000

400 000

6 089 029
4 047 813

368 829

129 065

16 612

1 462 766

106 040

-70 343

28 246


338 822

375 750

-1 401 631

1 516 626

605 597

31 942


347 308

-1 136 769


386 301

4 414


381 887



0

0

3,64%

3,42%

7,76%


6,34%

8,64%
3,77%

5,43%

-27,02%

3,01%

0,12%
0,76%

-2,18%

0,99%

9,17%

9,34%

7,03%

-19,07%

263,08%

24,54%

NS

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

508 100 463

521 033 100

512 245 796

8 787 304

4 145 333

0,82%

70 VENTES DE MARCHANDISES


707 VENTES DE MARCHANDISES

708 AUTRES PRODUITS ANNEXES

72 VENTES DE DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

721 VENTES DE DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

722 VENTES DE PUBLICATIONS DE L’AN

73 CESSIONS D’APPROVISIONNEMENT

731 CESSIONS DE FOURNITURES

732 CESSIONS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

75 PRODUITS DE GESTION COURANTE

752 REVENUS DES IMMEUBLES

753 RETENUES HLM-ILN

754 REMBOURSEMENTS CPAM/FONGECIF

755 PRODUITS/RESSOURCES AFFECTÉES

756 REDEVANCES DE GESTION FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE

758 PRODUITS DIVERS GESTION COURANTE

343 401

59 603

283 798

285 156

272 860

12 296

232

232

0

831 233

102 088

855

431 050

117 930

0

179 310

302 000
70 000

232 000


220 000


215 000


5 000

0

0

0

1 255 300
200 000

300

470 000

350 000
0

280 000

302 962

77 229

225 734

312 480

294 957

17 523

0

0

0

2 957 822

244 238

165

664 087

0

1 852 784

962

7 229

-6 266

92 480

79 957

12 523

0

0

0

1 702 522

44 238

-135

NS

-305 000

1 852 784

-83 452

-40 439
17 626

-58 065


27 324


22 097


5 227


-232

-232

0

2 126 589
142 150

-690

NS

-117 930

1 852 784

17 238

-11,78%

29,57%

-20,46%

9,58%

8,10%

NS

NS
NS



255,84%

139,24%

NS
NS

NS

9,61%

BUDGET DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

 

Réalisé

2008

Budget

2009

Réalisé

2009

Solde

2009

Variations

2009/2008

         

Δ absolu

Δ %

77 PRODUITS EXCEPTIONNELS

771 PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICE COURANT

774 PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICES ANTÉRIEURS

775 PRODUITS DE CESSIONS D’ACTIFS

776 REMBOURSEMENT DES COMPAGNIES D’ASSURANCES


2 768 694

1 255 436

1 351 693

44 409

117 156

1 735 000
960 000

700 000

25 000
50 000

1 494 725

962 326

362 811

68 258

101 330

-240 275

2 326

-337 189

43 258

51 330

-1 273 969
-293 110

-988 881

23 849

-15 826

-46,01%

-23,35%

-73,16%

53,70%

-13,51%

RESSOURCES PROPRES

4 228 716

3 512 300

5 067 990

1 555 690

839 274

19,85%

C. – Les ressources propres

Depuis l’exercice 2007, les écritures de ressources propres ne retracent plus le prélèvement sur les disponibilités. Ne figurent plus parmi ces ressources, que les recettes courantes procurées par les sommes versées à l’Assemblée nationale à divers titres.

Les recettes courantes atteignent 5,07 millions d’euros en 2009 (après 4,23 millions d’euros en 2008). Ces recettes représentent 0,95 % du montant de la dotation reçue de l’État.

Les ventes de documents parlementaires, qui constituent le principal poste de recettes (49 %), progressent de 3,44 % par rapport à 2008 pour atteindre 0,29 million d’euros (0,27 million d’euros en 2008).

Les produits de gestion courante enregistrent l’effet de la création des redevances de gestion des fonds de sécurité sociale : 1,85 million d’euros en 2009. Hors création de ces redevances, la légère augmentation de ces produits est essentiellement due à la hausse des revenus des immeubles, avec la réouverture des salles Lamartine et Victor Hugo consécutive à la réouverture complète de l’immeuble du 101 rue de l’Université. Les revenus des immeubles s’élèvent ainsi à 0,24 million d’euros après 0,10 million d’euros en 2008.

En 2009, les remboursements de communications téléphoniques ont atteint 0,18 million d’euros (0,19 million d’euros en 2008).

II. – LE COMPTE DE RÉSULTAT

Le compte de résultat retrace l’ensemble des charges payées et des produits encaissés par l’Assemblée nationale.

Les charges extrabudgétaires ont atteint 59,05 millions d’euros. Il s’agit :

− de la dotation versée à la société de programme « La chaîne parlementaire – Assemblée nationale ». En 2009, les 15,10 millions d’euros de cette dotation proviennent du budget de l’État ;

– de la constatation de la valeur nette comptable des immobilisations sorties du bilan en 2009, dont 0,01 million d’euros pour les sorties d’immobilisations corporelles et 35,38 millions d’euros pour les cessions d’immobilisations financières ;

− des dotations aux amortissements et aux provisions pour 8,52 millions d’euros (8 millions d’euros en 2008) ;

– des études et ingénieries, une écriture de régularisation comptable de 0,03 million d’euros portant sur des études immobilières abandonnées ;

− des frais de gestion des comptes bancaires et d’exécution des paiements à l’étranger (0,01 million d’euros).


Les produits extrabudgétaires se sont élevés à 82,52 millions d’euros contre 48,12 millions d’euros en 2008.
Ils comprennent :

− la dotation reçue de l’État pour financer la société de programme « La chaîne parlementaire – Assemblée nationale » : 15,10 millions d’euros ;

− les revenus des valeurs mobilières de placement, résultant du placement de la dotation annuelle de l’État : 4,86 millions d’euros (11,31 millions d’euros en 2008) ;

− les intérêts des prêts consentis aux députés et au personnel : 1,41 million d’euros (1,44 million d’euros en 2008) ;

− le produit de cessions d’immobilisations financières (60,10 millions d’euros) ;

− les reprises sur provisions (1,04 million d’euros).

Le solde des charges et produits extrabudgétaires de l’exercice s’est élevé à 23,46 millions d’euros en 2009.

Le résultat comptable s’établit à 50,19 millions d’euros (38,18 millions d’euros en 2008).



III. – LE BILAN

La structure du bilan de l’Assemblée nationale est stable et, au 31 décembre 2009, se caractérise ainsi :

− Á l’actif, les immobilisations sont prépondérantes (plus de 97 %) ;

− Au passif, les capitaux propres représentent 90 % de l’ensemble.

A. – Les éléments de l’actif

1.- Les immobilisations

Atteignant 770,31 millions d’euros, les immobilisations nettes ont augmenté de 3,82 millions d’euros par rapport au bilan de clôture de 2008. La structure de l’actif est modifiée par rapport à l’exercice précédent avec l’achat de l’immeuble du 33 rue Saint-Dominique : la part des immobilisations corporelles passe de 60 % en 2008 à 63,9 % de l’actif immobilisé en 2009.

Au 31 décembre 2009, les immobilisations corporelles et incorporelles nettes des amortissements s’élevaient à 494,05 millions d’euros (contre 467,40 millions d’euros dans le bilan de clôture de 2008). Les travaux et acquisitions réalisés en 2009 ont été supérieurs aux amortissements de l’année.

La valeur nette du parc immobilier s’établit à 492,55 millions d’euros et représente plus de 99 % des immobilisations corporelles. Pour les immeubles historiques (Palais Bourbon et Hôtel de Lassay), les sommes nettes immobilisées correspondent à la valeur brute de clôture de 2008 (11,57 millions d’euros) majorée du montant des travaux effectués en 2009 (4,35 millions d’euros) diminuée des amortissements pratiqués (1,87 million d’euros). Pour les immeubles non spécifiques, les montants figurant au bilan de clôture comprennent la valeur vénale des immeubles inscrite au bilan de clôture de 2008 (424,82 millions d’euros), les travaux réalisés sur ces immeubles pour un total de 10,71 millions d’euros, et l’acquisition de l’immeuble du 33 rue Saint-Dominique pour 61,14 millions d’euros. La valeur brute de ces immeubles après comptabilisation des travaux a fait l’objet d’une nouvelle évaluation par l’Agence France Domaine, qui a constaté une baisse de 47,13 millions d’euros.

En ce qui concerne les immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles autres que le parc immobilier, qui incluent les acquisitions depuis le 1er janvier 1993, date du premier bilan de l’Assemblée nationale, leur montant net des amortissements s’établit à 30,33 millions d’euros.

Les immobilisations financières – ensemble des titres de créances détenus par l’Assemblée nationale destinés à être conservés au-delà d’un an – se sont élevées à 273,41 millions d’euros à la fin de 2009 (296,06 millions d’euros à la fin de 2008). Elles se composent des obligations et autres droits de créance déposés dans des fonds communs de placement pour 133,21 millions d’euros contre 168,53 millions d’euros à la fin de 2008, en raison de la cession d’une partie de ces titres, de différents prêts dont l’encours s’établit à 139,50 millions d’euros (125,73 millions d’euros en 2008), de divers dépôts et cautionnements, d’un montant de 0,65 million d’euros, et de la participation de l’Assemblée nationale dans la société nationale de programme « La chaîne parlementaire – Assemblée nationale » (40 000 euros).

Les immobilisations en cours atteignent 2,85 millions d’euros. Leur forte diminution (3,02 millions d’euros en 2008) s’explique par la mise en service de l’immeuble du 103 rue de l’Université. L’essentiel des sommes figurant en immobilisations en cours à la fin de 2009 relèvent du chantier de construction de l’escalier dit de la Questure au Palais-Bourbon, achevé en 2010.

2.- L’actif circulant

L’actif circulant comprend, d’une part, les créances détenues par l’Assemblée nationale sur des tiers externes ou internes, et, d’autre part, ses disponibilités.

Les créances constatées fin 2009 se sont élevées à 0,84 million d’euros (0,77 million d’euros fin 2008), dont 0,41 million d’euros de produits rattachés à l’exercice mais non encore encaissés et 0,18 million d’euros d’avances sur paies à régulariser sur l’exercice suivant et de trop-perçus à récupérer.

Les disponibilités sont constituées par les valeurs mobilières de placement (VMP), d’un montant nul à la fin de 2009 (19,98 millions d’euros à la fin de 2008), issues du placement de la dotation de l’année en cours, ainsi que des comptes courants débiteurs et des avances accordées aux régies permanentes et aux missions gérées par la division du protocole.

Au total, les disponibilités sont passées de 20,63 millions d’euros au 31 décembre 2008 à 1,66 million d’euros à la fin de 2009.

B. – Les éléments du passif

1.- Les capitaux propres

Les capitaux propres (dotations, report à nouveau et résultat de l’exercice) passent de 714,19 millions d’euros à 717,26 millions d’euros entre le bilan de clôture de 2008 et le bilan de clôture 2009.
Cette différence correspond à l’inscription provisoire du résultat comptable 2009 avant son affectation (50,19 millions d’euros) et à la baisse de la dotation initiale liée à la diminution de la valeur des immeubles constatée par l’Agence France Domaine (- 47,13 millions d’euros).

2.- Les provisions pour risques et charges

Les provisions pour risques et charges inscrites pour 1,14 million d’euros correspondent à l’engagement au titre de la garantie des rémunérations des personnels, soit en congé de longue durée pour maladie (0,17 million d’euros), soit en cas de mise à disposition auprès d’autorités administratives indépendantes ou de juridictions administratives (0,68 million d’euros), et à une provision pour risque contentieux (0,29 million d’euros).

3.- Les dettes

Les dettes figurant au bilan sont toutes à moins d’un an et concernent, pour l’essentiel, les fournisseurs de l’Assemblée nationale ainsi que les organismes sociaux et l’État.

Les dettes à l’égard des fournisseurs, qui se sont élevées à 14,52 millions d’euros à la fin de 2009 contre 18,50 millions d’euros à la fin 2008, sont constituées des dépenses mandatées pendant la période complémentaire 2009 payées en 2010 (8,42 millions d’euros) et des factures non parvenues fin janvier 2010 qui correspondent à des services faits antérieurs au 1er janvier 2010, rattachées à l’exercice 2009 (6,08 millions d’euros).

Les dettes à l’égard de la sécurité sociale et d’autres organismes regroupent les charges sociales de l’exercice 2009 et payées début 2010, pour 13,69 millions d’euros.

Les comptes de liaison avec les comptabilités annexes créditeurs s’établissent à 19,40 millions d’euros. Leur montant varie en fonction des excédents ou des déficits constatés ainsi que des soldes de comptes fournisseurs de chaque entité annexe.



IV. – LES COMPTABILITÉS ANNEXES

La caisse de pensions des anciens députés, la caisse de retraite du personnel de l’Assemblée nationale, les deux fonds de sécurité sociale des députés et du personnel, ainsi que le fonds de garantie des ressources des anciens députés constituent autant de comptabilités annexes.

En raison de l’unité de caisse, la totalité des paiements de ces comptabilités est effectuée par l’intermédiaire de la Trésorerie de l’Assemblée nationale. Les comptabilités annexes sont reliées à la comptabilité de l’Assemblée nationale par des comptes de liaison dont les soldes éventuels apparaissent au bilan de l’Assemblée nationale.

Les prestations et allocations servies en 2009 par la caisse de pensions des anciens députés se sont élevées à 64,66 millions d’euros (- 1,72 %). Cette évolution résulte essentiellement de la diminution du nombre des pensions servies, ramené de 1 960 à 1 912, malgré l’effet de l’indexation des pensions, revalorisées de 1 % au 1er avril 2009.


Les cotisations obligatoires des députés et la contribution de l’Assemblée nationale représentent un total de 22,60 millions d’euros (22,59 millions d’euros en 2008). La subvention nécessaire au strict équilibre du compte de résultat de la caisse de pensions s’est élevée à 42,06 millions d’euros (43,14 millions d’euros en 2008).




Le montant total des dépenses de la caisse de retraites du personnel de l’Assemblée nationale s’est élevé à 39,57 millions d’euros (+ 3,38 %) en raison de la progression du nombre de bénéficiaires des prestations et de l’indexation des retraites sur l’inflation (+ 1 % au 1er avril 2009).


Les cotisations obligatoires et les rachats versés par les fonctionnaires ainsi que la contribution de l’Assemblée nationale ont atteint un total de 14,75 millions d’euros contre 14,50 millions d’euros en 2008. Une subvention de 23,79 millions d’euros a été versée pour parvenir au strict équilibre du compte de résultat (+ 4,43 %).


Quant au fonds de sécurité sociale des députés, un déficit a été constaté à hauteur de 0,89 million d’euros, après un résultat excédentaire de 1,07 million d’euros en 2008 et de 0,35 million d’euros en 2007. Cette évolution résulte de la création d’une redevance de gestion versée par le fonds au profit de l’Assemblée nationale (0,74 million d’euros) et d’une légère hausse du montant des prestations servies (12,68 millions d’euros après 12,54 millions d’euros en 2008).

Les charges s’établissent à 27,18 millions d’euros (12,68 millions d’euros en 2008). Le montant très élevé des charges exceptionnelles, à 13,75 millions d’euros, doit s’apprécier au regard des produits exceptionnels (13,83 millions d’euros), ces montants correspondant à la vente des SICAV monétaires du fonds et au placement des sommes correspondantes sur des comptes à terme.

Le montant global des produits a augmenté de 47,86 % en 2009 pour atteindre 26,29 millions d’euros (13,74 millions d’euros en 2008). Cette augmentation provient de la vente de SICAV, à hauteur de 13,83 millions d’euros. Les cotisations à l’assurance complémentaire diminuent de 1,67 %, en raison d’un moindre effectif cotisant ; les reversements de la CSG/CRDS au fonds de sécurité sociale ont légèrement diminué (-0,16 %) pour atteindre 7,83 millions d’euros, résultat corrélé à la diminution du nombre des cotisants.

Les contributions de l’Assemblée nationale (part patronale) au fonds, diminuent également pour revenir à 3,86 millions d’euros (4 millions d’euros en 2008).



Le
fonds de sécurité sociale du personnel est également en déficit de 0,20 million d’euros après avoir dégagé un excédent de 0,83 million d’euros en 2008. Cette évolution résulte également de la création d’une redevance de gestion versée par le fonds au profit de l’Assemblée nationale (pour 1,11 million d’euros).

Les charges s’élèvent à 22,41 millions d’euros (12,43 millions d’euros en 2008). Cette hausse tient, outre la création de la redevance de gestion précitée, pour 1,11 million d’euros, à une opération ponctuelle de vente et de rachat de valeurs mobilières pour 9,24 millions d’euros. Les prestations « maladie maternité » qui représentent 62 % des dépenses du fonds, hors achat de valeurs mobilières de placement, ont augmenté de 4,28 %, pour s’établir à 8,11 millions d’euros.

La CSG/CRDS, qui constitue la principale ressource du fonds, à hauteur de 8,06 millions d’euros, augmente de 4,45 % par rapport à 2008.

Les contributions de l’Assemblée nationale au fonds de sécurité sociale sont stables à 3,96 millions d’euros.

Le fonds de garantie de ressources des anciens députés, créé en 1995, modifié en 2003, est uniquement financé par les cotisations des députés et destiné à assurer le paiement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (AARE) accordée aux anciens députés à la recherche d’un emploi. Cette allocation est temporaire (la durée de versement est au maximum de trois ans), dégressive (le plafond de ressources garanties passe de 100 % de l’indemnité parlementaire de base pendant les six premiers mois à 20 % pendant le dernier semestre), et différentielle (l’allocation effectivement versée est égale à la différence entre le plafond semestriel de ressources et le total des ressources personnelles).

Les charges de 2009 (0,06 million d’euros contre 0,30 million d’euros en 2008) correspondent au versement de l’allocation à 2 anciens députés en janvier 2009, contre 15 en janvier 2008).

Le résultat du fonds est excédentaire de 0,13 million d’euros en 2009. Les réserves atteignent 4,33 millions d’euros avant affectation de l’excédent 2009.

V. – LES ÉTATS FINANCIERS

ASSEMBLÉE NATIONALE

ÉTATS FINANCIERS AU 31 DÉCEMBRE 2009

SOMMAIRE

Bilan agrégé de l’Assemblée nationale

4

Compte de résultat agrégé de l’Assemblée nationale

5

Détail des états financiers ayant fait l’objet d’une agrégation

6

Assemblée nationale (hors activités annexes)

7

Fonds de sécurité sociale des députés

9

Fonds de sécurité sociale du personnel

11

Caisse de pensions des anciens députés

13

Caisse des retraites du personnel

15

Fonds de garantie de ressources des anciens députés

17

Annexe

19

1. Référentiel comptable

19

2. Règles et méthodes comptables

19

 

2.1 Modalités d’agrégation des comptes

19

 

2.2 Immobilisations incorporelles

20

 

2.3 Immobilisations corporelles

20

 

2.4 Immobilisations financières

22

 

2.5 Créances

23

 

2.6 Trésorerie

23

 

2.7 Capitaux propres

23

 

2.8 Provisions pour risques et charges

23

 

2.9 Avantages postérieurs à l’emploi et autres avantages à long terme

23

 

2.10 Dettes

24

 

2.11 Produits d’exploitation

24

 

2.12 Charges d’exploitation

24

 

2.13 Produits et charges financiers

25

 

2.14 Produits et charges exceptionnels

25

 

2.15 Information par activités

25

3. Notes relatives au bilan agrégé

26

 

3.1 Actif immobilisé

26

 

3.2 Créances et dettes d’exploitation

31

 

3.3 Trésorerie nette

32

 

3.4 Capitaux propres

32

 

3.5 Provisions pour risques et charges

33

4. Notes relatives au compte de résultat agrégé

33

 

4.1 Les charges d’exploitation

34

 

4.2 Les produits d’exploitation

35

 

4.3 Les charges financières

36

 

4.4 Les produits financiers

36

 

4.4 Les charges exceptionnelles

36

 

4.5 Les produits exceptionnels

36

5. Informations complémentaires

37

2

BILAN ET COMPTE DE RÉSULTAT

2009 AGRÉGÉS

3





DÉTAIL DES ÉTATS FINANCIERS AYANT FAIT

L’OBJET D’UNE AGRÉGATION

6














ANNEXE

1 Référentiel comptable

Depuis le 1er janvier 1993, l’Assemblée nationale tient une comptabilité d’engagement s’inspirant du plan comptable général (PCG), avec rattachement à l’exercice des dépenses et des recettes selon la règle du service fait. Des arrêtés du Bureau et des Questeurs ont procédé au réaménagement de son référentiel comptable à partir de l’exercice 2007 inclus. Ils font des normes contenues dans le PCG la base de principe de la comptabilité de l’Assemblée. Des solutions spécifiques ont été prévues pour le traitement des immobilisations et des engagements sociaux : sur le premier point, l’Assemblée a choisi de s’inspirer des normes comptables de l’Etat ; sur le second, elle a retenu, dans le silence du PCG, la solution proposée par une recommandation du Conseil national de la comptabilité.

2 Règles et méthodes comptables

Les états financiers de l’Assemblée nationale pour l’exercice clos au 31 décembre 2009 correspondent à un périmètre comprenant les deux fonds de sécurité sociale relatifs l’un aux députés, l’autre au personnel, la caisse de pensions des anciens députés, la caisse des retraites du personnel et le fonds de garantie de ressources des anciens députés.

Les comptes ont été arrêtés par le Collège des Questeurs, le 31 mars 2010.

Ils ont été établis conformément au référentiel comptable adopté par le Bureau et par le Collège des Questeurs.

Les comptes sont présentés en euros. Ils sont préparés sur la base du principe du coût historique, à l’exception de la valorisation de certaines immobilisations.

2.1 Modalités d’agrégation des comptes

Les comptabilités annexes des deux fonds de sécurité sociale, de la caisse de pensions des anciens députés, de la caisse des retraites du personnel et du fonds de garantie de ressources des anciens députés, sont agrégées à la comptabilité de l’Assemblée nationale pour présenter un bilan, un compte de résultat et des éléments de notes annexes qui recouvrent l’entité juridique Assemblée nationale prise dans son ensemble.

Cette agrégation conduit, dans un premier temps, à éliminer les flux réciproques entre ces différentes comptabilités annexes. Dans un second temps, elle oblige à un reclassement des comptes de bilan et des comptes de résultat.


L’élimination des principaux flux réciproques porte sur :

- les dettes ou créances réciproques (bilan) ;

- les contributions « patronales » basées sur les rémunérations des députés et des personnels qui sont versées aux fonds et caisses, ainsi que les subventions versées à ces mêmes fonds et caisses (compte de résultat).

Les principaux reclassements effectués sont les suivants :

- Classement des produits d’exploitation des caisses et fonds (« cotisations obligatoires », « rachats de cotisations », « contributions ») au poste « cotisations sociales » présenté en produits d’exploitation dans le compte de résultat agrégé ;

- Classement des charges de la caisse de pensions des anciens députés et de celles du fonds de sécurité sociale des députés au poste « charges sociales et de pensions » du compte de résultat agrégé ;

- Classement des charges de la caisse des retraites du personnel et de celles du fonds de sécurité sociale du personnel au poste « charges sociales et de retraites ».

2.2 Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles correspondent à des acquisitions et des améliorations de logiciels. Elles sont inscrites au bilan à leur coût d’acquisition. Elles font l’objet d’un amortissement comptabilisé en charge selon le mode linéaire, sur leur durée d’utilité estimée à 2 ans.

2.3 Immobilisations corporelles

Elles sont constituées d’actifs physiques identifiables, contrôlés, dont l’utilisation s’étend sur plusieurs exercices, pour lesquels des avantages économiques futurs ou un potentiel de service sont attendus au profit de l’Assemblée nationale.

La notion de contrôle telle qu’elle est mentionnée ci-dessus ne s’applique pas aux contrats de location, pour lesquels les loyers sont systématiquement constatés en charges quelle que soit la nature juridique ou financière des contrats.

Le traitement comptable des immobilisations corporelles est différent selon la nature de l’immobilisation. Les catégories suivantes ont été identifiées :

- Biens immobiliers spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens,

- Biens immobiliers non spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens,

- Travaux immobiliers sur des biens immobiliers loués à autrui,

- Biens mobiliers spécifiques,

- Bien mobiliers non spécifiques.

2.3.1 Les biens immobiliers spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens

En vertu de l’article 2 de l’ordonnance n°58-1100 du 17 novembre 1958, un patrimoine spécifique (ou historique) a été affecté à l’Assemblée nationale. Ces biens spécifiques (ou


historiques) correspondent au Palais Bourbon et à l’Hôtel de Lassay. Ils sont inscrits à l’euro symbolique dans le bilan de l’Assemblée nationale, du fait notamment de la difficulté à les évaluer de manière fiable.

Les travaux immobilisables qui sont effectués à compter du 1er janvier 2007 dans l’enceinte des biens immobiliers spécifiques ou historiques, ainsi que toutes les immobilisations entrant dans ces périmètres à compter de cette même date, sont enregistrés à leur coût diminué du cumul des amortissements et le cas échéant des pertes de valeur.

Les amortissements de ces biens et travaux, calculés selon le mode linéaire sur la durée d’utilité estimée, sont enregistrés en charge. Ces durées sont les suivantes :

Amortissement des immobilisations liées aux biens spécifiques

Durées

Gros œuvre

50 ans

Réseaux (génie climatique, fluides, installations électriques, etc)

20 ans

Installations électroniques et de sécurité

10 ans

Installations de communication

5 ans

Autres installations et agencements

20 ans

2.3.2 Biens immobiliers non spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens

Les immeubles non spécifiques, appartenant à l’Assemblée nationale ou affectés à son usage, sont valorisés à la valeur de marché à dire d’expert. Le montant des travaux immobilisés liés à un bien immobilier et réalisés après la valorisation à dire d’expert, augmente la valeur d’ensemble du bien immobilier à due concurrence sauf à démontrer l’existence d’une perte de valeur.

La valeur de marché (ou valeur vénale) est révisée périodiquement. Une expertise a été réalisée par France Domaine en date du 1er janvier 2010.

L’écart entre la valeur nette comptable d’un bien immobilier non spécifique et sa valeur vénale mise à jour grâce à une nouvelle expertise, est inscrit en réserve, dans un sous-compte intitulé « écart de réévaluation ».

Les biens immobiliers non spécifiques, ainsi que les immobilisations liées, ne donnent pas lieu à amortissement.

2.3.3 Agencements, installations sur des biens immobiliers loués à autrui

Les agencements, installations et travaux sur des biens immobiliers loués à autrui sont inscrits au bilan à leur coût et sont amortis sur la durée probable d’utilisation ou sur la durée résiduelle du bail si celle-ci est plus courte.


2.3.4 Biens mobiliers spécifiques

Les biens mobiliers spécifiques correspondent aux œuvres d’art et aux biens assimilés, qu’ils soient détenus en pleine propriété ou mis en dépôt à l’Assemblée nationale, si celle-ci en supporte les principaux risques et bénéficie des avantages qu’ils procurent.

Les biens mobiliers spécifiques dont le contrôle a été obtenu après 1993, date d’adoption par l’Assemblée nationale d’une comptabilité d’engagement, sont évalués à leur coût diminué le cas échéant de pertes de valeur. Les biens contrôlés avant 1993 figurent au bilan à l’euro symbolique.

Les biens mobiliers spécifiques n’ayant pas de durée d’utilité déterminable ne sont pas amortissables.

2.3.5 Biens mobiliers non spécifiques

Les biens mobiliers non spécifiques sont comptabilisés à leur coût diminué des amortissements et, le cas échéant, des pertes de valeur. Ils sont amortis linéairement sur leurs durées estimées d’utilité.

Amortissement des biens mobiliers non spécifiques

Durées

Autocommutateurs

8 ans

Autres installations téléphoniques

5 ans

Matériels et outillage

5 ans

Véhicules

4 ans

Matériels et outillage du garage

5 ans

Matériels de bureau

5 ans

Mobiliers

10 ans

Appareils électriques

5 ans

Bureautique des groupes

5 ans

Matériels multimédia

5 ans

Matériels informatiques

5 ans

2.4 Les immobilisations financières

Les immobilisations financières comprennent des titres de participations, des titres immobilisés, des prêts ainsi que des dépôts et cautionnements.

Les titres de participations sont constitués par le capital social de la société de programme La Chaîne Parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), dont l’Assemblée nationale est l’actionnaire unique. Ces titres figurent au bilan pour le prix de souscription des actions à l’émission et seront le cas échéant dépréciés en cas de survenance d’un indice de perte de valeur.


Les autres titres immobilisés correspondent à des parts de fonds communs de placements (FCP) et de SICAV que l’Assemblée nationale envisage de conserver durablement. A la clôture, la valeur d’entrée de ces titres est comparée à leur valeur actuelle. Cette comparaison est effectuée par catégorie de titres de même nature conférant les mêmes droits. En cas de diminution de valeur, une provision pour dépréciation est comptabilisée en charge.

Les prêts, dépôts et cautionnements sont inscrits à leur valeur nominale diminuée le cas échéant d’une dépréciation.

2.5 Les créances

Les créances sont enregistrées à leur valeur nominale. Une dépréciation est pratiquée lorsque le recouvrement d’une créance est compromis.

2.6 La trésorerie

Les comptes courants bancaires débiteurs sont classés en « disponibilités ».

Les comptes courants bancaires créditeurs sont classés au poste « emprunts et dettes assimilées ».

2.7 Les capitaux propres

La dotation initiale et les réserves enregistrent la contrepartie des actifs immobilisés dans le bilan d’ouverture de 1993, déduction faite de deux reversements au profit de l’Etat effectués en 1993.

Le report à nouveau enregistre, d’une part, les résultats comptables des exercices précédents (après affectation) et, d’autre part, à titre exceptionnel, les ajustements permettant de passer du bilan de clôture 2006 établi selon l’ancien référentiel comptable au bilan d’ouverture établi au 1er janvier 2007 selon le nouveau référentiel comptable.

2.8 Les provisions pour risques et charges

Les provisions au passif du bilan représentent des dettes dont le montant ou l’échéance sont incertains. Elles sont comptabilisées en présence d’une obligation supportée par l’Assemblée nationale, ayant pour origine une réglementation, une loi ou des clauses contractuelles ou en présence d’une obligation implicite, et lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressource représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre cette obligation.

Ces provisions sont évaluées pour le montant estimé du décaissement ou plus généralement de la sortie de ressource estimée nécessaire pour éteindre l’obligation.

2.9 Avantages postérieurs à l’emploi et autres avantages à long terme

Pour évaluer ses engagements de retraites et avantages similaires, l’Assemblée nationale a souhaité se conformer à une recommandation du Conseil national de la comptabilité (n°2003-R01), en l’absence d’informations détaillées sur ce point dans le plan comptable général.


Les avantages des personnels de l’Assemblée nationale désignent toute prestation servie au titre des services accomplis par ces derniers, qu’il s’agisse notamment des rémunérations, de leurs accessoires, des absences rémunérées ou de tous les avantages similaires.

Le coût représenté par ces avantages est comptabilisé dans les charges de la période au cours de laquelle le personnel a accompli le service correspondant. Les indemnités à verser au personnel contractuel en cas de rupture du contrat de travail à l’initiative de l’Assemblée nationale sont comptabilisées en charge lorsque la rupture est annoncée.

A la clôture de l’exercice, des provisions sont enregistrées au titre des droits à prestations futures acquis ou en cours d’acquisition. L’évaluation de la provision tient compte de la probabilité de versement des prestations.

Les avantages accordés au titre de la retraite ou les avantages similaires ne sont pas provisionnés mais sont évalués et mentionnés en annexe.

Les indemnités parlementaires et autres avantages servis aux députés ou à leurs collaborateurs par l’Assemblée nationale suivent les mêmes règles comptables que celles énoncées ci-dessus.

2.10 Les dettes

Les dettes fournisseurs et autres dettes d’exploitation sont enregistrées à leur valeur nominale.

2.11 Les produits d’exploitation

En vertu du principe de l’autonomie financière des assemblées parlementaires, posé par l’article 7 de l’ordonnance n°58-1100 du 17 novembre 1958, et dans la mesure où l’Assemblée nationale détermine en toute liberté l’utilisation de la dotation qui lui est versée par l’Etat, celle-ci est intégralement comptabilisée en produit d’exploitation. Le montant ainsi comptabilisé au titre d’un exercice correspond à celui inscrit dans le projet de loi de finances au titre du même exercice et arrêté après le vote de cette loi.

La société LCP-AN étant détenue intégralement par l’Assemblée nationale, la dotation versée par l’Etat à l’Assemblée nationale pour financer cette société est enregistrée en produit d’exploitation. Comme cela est précisé en note 2.12, une charge d’exploitation est enregistrée à l’occasion du reversement à la société.

L’Assemblée nationale présente la particularité de gérer des caisses de pensions et de retraites ainsi que des fonds de sécurité sociale. C’est pourquoi elle comptabilise en produits des cotisations sociales : cotisations des affiliés et contribution sociale généralisée.

L’Assemblée nationale encaisse, par ailleurs, diverses recettes (ventes de documents, remboursements de divers organismes …). Ces produits figurent au poste « Autres produits d’exploitation » du compte de résultat agrégé.

2.12 Les charges d’exploitation


La principale spécificité tient directement à la fonction de l’Assemblée nationale. Elle explique la présence dans ses comptes d’une rubrique de charges parlementaires, qui n’a, par définition, aucun équivalent possible dans les comptes d’une administration d’Etat et, a fortiori, dans ceux d’une entreprise privée.

Les paiements effectués au titre des contrats de location sont comptabilisés en charge quelles que soient les caractéristiques juridiques et financières de ces contrats.

La dotation versée à LCP-AN est comptabilisée en charge.

Les subventions versées de manière récurrente à des entités tierces sont classées en charges d’exploitation.

2.13 Les produits et charges financiers

Les produits financiers comprennent :

- les plus values réalisées lors de la cession de placements financiers à court terme,

- les produits d’intérêts perçus au titre des prêts octroyés.

2.14 Les produits et charges exceptionnels

Les produits et charges exceptionnels correspondent à des corrections relatives aux exercices antérieurs (par exemple, annulation de charges à payer) et à des flux qui, par nature, ne sont pas récurrents.

2.15 Information par activités

Les deux fonds de sécurité sociale (celui des députés et celui des personnels), la caisse de pensions des anciens députés, la caisse des retraites du personnel et le fonds de garantie de ressources des anciens députés, disposent de règlements spécifiques arrêtés par le Bureau de l’Assemblée nationale ainsi que d’un mode de financement spécifique. Une présentation sous forme de bilan et de compte de résultat de ces comptabilités annexes est jointe au bilan et au compte de résultat agrégés, afin de faire ressortir les contributions de ces comptabilités aux états financiers de l’Assemblée nationale.

Ces bilans et comptes de résultats des « comptabilités annexes » sont présentés avant élimination des flux réciproques et avant reclassements.


3 Notes relatives au bilan agrégé

3.1 Actif immobilisé

Variations de l’actif immobilisé brut sur l’exercice

 

Valeur brute

Variations

Valeur brute

 

d'ouverture

de l'exercice

de clôture

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

6 466 237

1 284 367

7 750 604

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

533 862 685

32 741 841

566 604 525

 

 

 

 

Travaux immeubles historiques

11 566 980

4 353 287

15 920 267

Total immeubles historiques

11 566 980

4 353 287

15 920 267

 

 

 

 

Immeuble non spécifique 233/235 boulevard Saint Germain

90 985 354

-10 985 354

80 000 000

Immeuble non spécifique 101 rue de l'Université - 32 rue Saint Dominique

280 309 759

-32 144 759

248 165 000

Immeuble non spécifique 95 rue de l'Université

11 012 172

-1 012 172

10 000 000

Immeuble non spécifique 3 rue Aristide Briand

30 520 334

-120 334

30 400 000

Immeuble non spécifique 34 rue Saint Dominique

222 869

-12 869

210 000

Travaux 105 rue de l'Université

1 750 121

-121

1 750 000

Immeuble non spécifique 103 rue de l'Université

10 022 911

7 847 465

17 870 376

Immeuble non spécifique 33 rue Saint Dominique

0

61 150 000

61 150 000

Total immeubles non spécifiques

424 823 520

24 721 856

449 545 376

 

0

0

0

Travaux immeuble loué 33 rue Saint Dominique

5 991

-5 992

-1

Travaux immeuble loué 110 rue de l'Université

34 583

1 324

35 907

Travaux immeuble loué 280 boulevard Saint Germain

0

0

0

Travaux immeuble loué 282 boulevard Saint Germain

9 262

-9 261

0

Travaux immeuble loué entrepôt porte d'Aubervilliers

79 553

31 093

110 647

Total immeubles loués

129 389

17 164

146 553

 

 

 

 

TOTAL IMMEUBLES

436 519 889

29 092 308

465 612 197

 

 

 

 

Autocommutateurs

3 696 642

35 902

3 732 544

Autres installations téléphoniques

754 991

0

754 991

Matériel et outillage

3 335 554

219 558

3 555 112

Collections, œuvres et objets d'art

7 189 699

203 385

7 393 084

Véhicules

5 264 084

326 953

5 591 037

Matériel et outillage du garage

76 887

0

76 887

Matériel de bureau

7 462 785

85 759

7 548 544

Mobilier

24 614 615

567 039

25 181 654

Appareils électriques

18 641 254

521 805

19 163 059

Bureautique des groupes

3 114 421

182 519

3 296 940

Matériel multimédia

68 749

0

68 749

Matériel informatique

23 123 114

1 506 611

24 629 725

 

 

 

 

TOTAL AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

97 342 795

3 649 533

100 992 328


IMMOBILISATIONS EN COURS

3 017 013

-168 509

2 848 504

 

 

 

 

Travaux Mission de rénovation immobilière en cours

0

0

0

Gros oeuvre en cours

1 233 456

-679 374

554 082

Installations générales en cours

676 008

362 204

1 038 212

Aménagements et agencements en cours

460 317

189 758

650 075

Etudes et ingénierie en cours

647 232

-41 097

606 135

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

296 061 179

-22 653 205

273 407 974

 

 

 

 

Participations

40 000

0

40 000

Titres immobilisés de l'activité de portefeuille

168 530 355

-35 314 756

133 215 599

Prêts

125 727 758

13 768 145

139 495 903

Dépôts et cautionnements

1 763 066

-1 106 594

656 472

 

 

 

 

TOTAL IMMOBILISATIONS

839 407 114

11 204 495

850 611 608


Variations des dotations aux amortissements sur l’exercice

 

Ouverture

Variations

Clôture

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

5 518 984

733 815

6 252 799

 

 

 

 

Logiciels

5 518 984

733 815

6 252 799

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

67 406 011

6 646 578

74 052 590

 

 

 

 

Travaux immeubles historiques

1 011 205

862 299

1 873 504

Gros œuvre immeubles historiques

36 108

31 148

67 256

Installations de génie climatique immeubles historiques

136 040

98 910

234 950

Installations de fluides immeubles historiques

7 564

6 264

13 828

Installations sanitaires immeubles historiques

37 567

28 834

66 401

Installations electriques immeubles historiques

140 432

126 917

267 349

Installations électroniques immeubles historiques

19 008

23 340

42 347

Installations de communication immeubles historiques

304 902

229 688

534 590

Installations de sécurité immeubles historiques

211 198

185 777

396 975

Ascenseurs - monte-charges immeubles historiques

1 386

2 802

4 188

Autres installations générales immeubles historiques

289

1 460

1 749

Travaux d'agencement immeubles historiques

80 122

93 905

174 027

Revêtements de sols immeubles historiques

18 892

17 640

36 532

Serrurrerie immeubles historiques

17 698

15 614

33 312

Autres aménagements immeubles historiques

0

0

0

 

 

 

 

Travaux immeubles loués

17 068

11 684

28 752

 

 

 

 

Installation climatisation immeubles loués

0

12

12

Installations de fluides immeubles loués

24

0

24

Installations sanitaires immeubles loués

0

48

48

Installations électriques immeubles loués

9 127

6 074

15 201

Installations électroniques immeubles loués

132

-132

0

Installations de communication immeubles loués

362

242

604

Installations de sécurité immeubles loués

5 829

4 489

10 318

Ascenseurs - monte-charges immeubles loués

736

491

1 227

Travaux d'agencement immeubles loués

857

460

1 317

 

 

 

 

Autres immobilisations corporelles

66 377 738

5 772 595

72 150 333

Autocommutateurs

2 859 965

181 472

3 041 437

Autres installations téléphoniques

672 111

25 463

697 574

Matériel et outillage

2 828 808

210 254

3 039 063

Véhicules

4 977 516

217 356

5 194 872

Matériel et outillage du garage

64 141

4 839

68 979

Matériel de bureau

6 354 153

428 418

6 782 571

Mobilier

11 179 032

1 897 564

13 076 596

Appareils électriques

15 696 484

1 066 333

16 762 817

Bureautique des groupes

2 643 060

181 646

2 824 706

Matériel multimédia

41 125

1 705

42 830

Matériel informatique

19 061 344

1 557 545

20 618 889

TOTAL

72 924 995

7 380 394

80 305 388


3.1.1 Immobilisations incorporelles

Il s’agit uniquement d’acquisition de nouveaux logiciels et d’amélioration de logiciels existants.

3.1.2 Immobilisations corporelles

Les immeubles appartenant à l’Assemblée nationale, inscrits au bilan d’ouverture pour leur valeur vénale, ont fait l’objet d’une réévaluation au 31 décembre 2009.

Le tableau ci-dessous récapitule, au 31 décembre 2009, la valeur vénale de chaque immeuble ainsi que sa valeur locative. En mars 2009, l’Assemblée nationale a acheté l’immeuble du 33 rue Saint Dominique qu’elle louait auparavant. L’estimation des valeurs vénales des immeubles a été confiée à France Domaine, à qui l’Etat avait fait appel pour l’évaluation de son propre parc immobilier en 2007.

Immeuble

 

Valeur vénale

Superficie (m2)

Valeur locative

Bureaux Appartements

Sous sols

Bureaux Appartements

Sous sols

233/235 Boul. Saint Germain

80 000 000

9 314

2 788

420

210

101 rue de l'Université

187 165 000

12 177

13 270

370

185

32 rue Saint Dominique

61 000 000

4 251

1 713

440

220

95 rue de l'Université

10 000 000

992

212

500

250

3 rue Aristide Briand

30 400 000

2 403

427

580

290

Appartement

34 rue Saint Dominique

210 000

30

 

24

 

Appartement

105 rue de l'Université

1 750 000

205

 

22

 

103 rue de l'Université

17 835 000

1 095

1 403

370

185

33 rue Saint Dominique

61 150 000

4 620

50 pk

 

 


3.1.3 Immobilisations en cours

L’encours des immobilisations en cours a légèrement diminué en 2009, le chantier de rénovation de l’immeuble du 103 rue de l’Université, acquis en 2007 ayant été achevé et réceptionné en 2009.

La construction d’un escalier monumental au Palais Bourbon, constitue la majeure partie des sommes figurant en immobilisation en cours au 31 décembre 2009.

3.1.4 Immobilisations financières

La participation à LCP-AN est inscrite pour son coût historique (40 000 euros). On retrouvera ci-après des informations relatives à cette société au 31 décembre 2009.

Participation dans LCP-AN

clôture

Capital

40 000

Réserves et report à nouveau avant affectation du résultat

18 704

Résultat de l’exercice

-743

Dividende versé au cours de l’exercice

0

Prêts et avances consentis par l’Assemblée nationale

0

Cautions et avals consentis par l’Assemblée nationale

0

Chiffre d’affaires de l’exercice

636

Les titres immobilisés correspondent à :

- des fonds communs de placements dédiés inscrits au bilan pour leur valeur historique (133,22 millions d’euros), et dont la valeur liquidative est de 240,1 millions d’euros au 31 décembre 2009. Le solde au 31 décembre 2009 tient compte d’une cession exceptionnelle opérée au cours de l’exercice 2009 (actifs d’une valeur nette comptable de 35,31 millions d’euros cédés pour 60,10 millions d’euros).

- Les SICAV monétaires, affectées aux fonds de sécurité sociale de l’Assemblée nationale, inscrites en 2008 au bilan pour leur coût d’acquisition, ont été vendues en 2009. Cette cession exceptionnelle, opérée au cours de l’exercice 2009, correspond à des actifs d’une valeur nette comptable de 22,97 millions d’euros cédés pour 23,11 millions d’euros.

Outre des prêts de trésorerie à court terme, des prêts au logement peuvent être accordés pour une durée maximale de 25 ans.

Nature du prêt

Encours à la clôture

Prêts au logement

130 584 784

Prêts de trésorerie

8 911 119

Total

139 495 903


3.2 Les créances et dettes d’exploitation

 

Montant net au 31/12/2009

Montant net au 31/12/2008

 

   

Créances clients

46 614

164 699

Créances sécurité sociale

4 133 598

1 308 741

 

 

 

Personnel et comptes rattachés

186 793

193 264

Débiteurs divers

614 040

409 293

 

 

 

Charges constatées d'avance

44 680

0

 

 

 

TOTAL CRÉANCES

5 025 725

2 075 997

 

Montant net

Montant net

 

 

 

Emprunts et dettes assimilées

252 777

9 597 463

 

 

 

Fournisseurs et comptes rattachés

14 952 461

18 806 092

 

 

 

Personnel et comptes rattachés

2 620 576

3 209 243

Sécurité sociale et autres organismes sociaux

13 695 228

13 840 134

Etat

1 070 830

1 026 783

Autres dettes

2 894 290

3 269 780

 

 

 

Produits constatés d'avance

0

0

 

 

 

TOTAL DETTES

35 486 163

49 749 495

Les créances et dettes d’exploitation ont toutes des échéances inférieures à un an.

Au 31/12/2009, les créances de sécurité sociale correspondent au versement par l’ACOSS de la Contribution Sociale Généralisée au titre des trois derniers mois de 2009. En revanche, au 31/12/2008, elles ne correspondaient qu’au versement de décembre 2008.

Les dettes à l’égard de la sécurité sociale et des autres organismes sociaux constituent la contrepartie des charges sociales de la fin de l’année 2009 qui ont été payées en janvier 2010.

Les dettes fournisseurs sont pour l’essentiel des dettes à court terme correspondant aux dépenses 2009 payées début 2010. Elles incluent les charges à payer pour factures non parvenues (montant ci après).


DÉTAIL DES CHARGES À PAYER ET DES PRODUITS À RECEVOIR

 

Montant net au 31/12/09

Montant net au 31/12/08

 

 

 

Factures non parvenues

6 085 639

6 403 450

 

 

 

Charges à payer personnel et assimilés

1 280 364

1 934 532

Charges à payer députés et assimilés

1 209 237

1 167 093

 

 

 

 

 

 

TOTAL CHARGES A PAYER

8 575 240

9 505 075

 

Montant net

Montant net

 

 

 

Produits divers à recevoir

406 360

386 939

 

 

 

 

 

 

TOTAL PRODUITS A RECEVOIR

406 360

386 939

Les charges à payer au titre des députés, personnels et assimilés comprennent essentiellement les charges à payer des fonds de sécurité sociale.

3.3 Trésorerie nette

 

Montant au 31/12/09

Montant au 31/12/08

ACTIF

 

 

Valeurs mobilières de placement

23 112 000

19 978 687

Disponibilités

1 679 396

672 390

 

 

 

 

 

 

PASSIF

 

 

Emprunts et dettes assimilées

-252 777

-9 597 463

 

 

 

TOTAL TRESORERIE NETTE

24 538 619

11 053 614

Les valeurs mobilières de placement sont des comptes à terme dont le taux d’intérêt est fixe et garanti.

3.4 Les capitaux propres

Le montant inscrit au titre de la dotation initiale et des réserves (148,99 M€) est inchangé par rapport au bilan d’ouverture 2009.

Conformément à l’évaluation par France Domaine de la valeur vénale actualisée des immeubles non spécifiques appartenant à l’Assemblée nationale, une dépréciation de 47,131 millions d’euros a été inscrite sur les comptes d’écarts de réévaluation.


Le report à nouveau comprend, d’une part, des ajustements sur le bilan d’ouverture 2007 pour 364,9 millions d’euros et, d’autre part, le report à nouveau stricto sensu, dont la variation en 2009 résulte de l’affectation du résultat 2008 (38 188 572 euros).

La variation des capitaux propres du bilan agrégé se présente ainsi :

 

Dotation initiale

Report à nouveau

Résultat

Total

Capitaux propres à l'ouverture

148 989 124

572 430 086

39 970 204

761 389 414

Ecarts de réevaluation

-47 131 131

 

 

-47 131 131

Affectation du résultat 2008

 

39 970 204

-39 970 204

0

Résultat de l'exercice 2009

 

 

49 241 251

49 241 251

Capitaux propres à la clôture

101 857 993

612 400 290

49 241 251

763 499 534

Le résultat comptable de l’exercice correspond au cumul des résultats comptables de chaque entité comptable agrégée dans le bilan de l’Assemblée nationale.

Entité

Résultat comptable 2009

Résultat comptable 2008

Assemblée nationale

50 196 406

38 188 573

Caisse de pensions des anciens députés

0

0

Caisse des retraites du personnel

0

0

Fonds de sécurité sociale des députés

-887 251

1 068 496

Fonds de sécurité sociale du personnel

-197 346

826 033

Fonds de garantie de ressources des anciens députés

129 442

- 112 898

Total

49 241 251

39 970 204

3.5 Les provisions pour risques et charges

Des provisions pour risques et charges ont été constituées pour constater dans le bilan de l’Assemblée nationale trois types d’engagement à long terme en faveur des personnels :

- la garantie d’une rémunération pendant un congé de longue durée pour cause de maladie (169 140,90 euros) ;

- la garantie de rémunération de personnels mis à disposition d’organismes extérieurs (autorités administratives indépendantes et juridictions administratives) pour 681 891,11 euros ;

- une provision pour risque contentieux d’un montant de 286 612 euros (contentieux administratif, service du personnel).

4 Notes relatives au compte de résultat agrégé

La comptabilité budgétaire et la comptabilité générale de l’Assemblée nationale (comprenant les fonds et caisses) sont toutes les deux tenues conformément au principe des droits constatés. C’est pourquoi il n’y a pas lieu de procéder à des retraitements pour passer d’une comptabilité à l’autre, même si certains postes comptables, très minoritaires, ne font pas l’objet d’un suivi au plan budgétaire.

Le rapport du Président de la Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes, auquel le présent document est annexé, contient les analyses et les commentaires portant sur les comptes figurant à la fois dans la comptabilité budgétaire et dans la comptabilité générale.


4.1
Les charges d’exploitation

 

2 009

2 008

ACHATS DE FOURNITURES ET MARCHANDISES

8 261 232

8 137 096

 

 

 

ACHATS DE FOURNITURES D'ATELIERS

816 426

848 673

ACHATS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

386 173

459 748

AUTRES ACHATS DE FOURNITURES

3 040 149

2 954 340

ACHATS DE FLUIDES

3 989 739

3 839 882

ACHATS DE MARCHANDISES

28 745

34 453

 

 

 

AUTRES CHARGES EXTERNES

40 670 433

43 493 838

 

 

 

BASES DE L'A.N. ET BASES EXTÉRIEURES

634 499

413 279

LOCATIONS

6 193 864

11 133 386

TRAVAUX D'ENTRETIEN

14 421 117

13 036 993

PRIMES D'ASSURANCES

592 718

567 821

ÉTUDES ET DOCUMENTATION

2 681 385

1 975 066

SUBVENTIONS ET AUTRES CHARGES

2 128 237

2 342 367

PERSONNEL EXTÉRIEUR À L'A.N.

1 947 014

2 323 173

HONORAIRES

1 007 532

670 432

INFORMATIONS

2 095 088

2 820 942

IMPRESSIONS

1 127 363

1 141 265

TRANSPORT ET DÉPLACEMENTS

1 414 981

1 353 915

FRAIS POSTAUX ET COMMUNICATIONS

6 395 659

5 682 911

FRAIS BANCAIRES

10 216

11 516

RÉGIES D'AVANCES

20 762

20 772

 

 

 

IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILÉS

3 739 103

3 677 530

 

 

 

SYNDICAT DES TRANSPORTS PARISIENS

3 278 799

3 115 714

IMPÔTS LOCAUX

459 394

458 188

TAXES ET DROITS SUR LES VÉHICULES

910

2 966

FONDS D'INSERTION TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

0

100 662

 

 

 

CHARGES DE PERSONNEL

186 519 927

179 981 719

 

 

 

CHARGES DE RÉMUNÉRATION

129 870 781

125 308 461

PERSONNELS STATUTAIRES

122 376 454

118 328 641

PERSONNELS CONTRACTUELS DE L'ASSEMBLEE

5 119 292

4 750 463

PERSONNELS CONTRACTUELS DE LA PRÉSIDENCE

2 166 104

2 037 039

AUTRES PERSONNELS

208 930

192 318

CHARGES SOCIALES ET DE RETRAITE

55 491 756

53 473 771

CHARGES SOCIALES

1 807 253

1 567 565

CHARGES DU FONDS DE SECURITE SOCIALE DES PERSONNELS

12 059 660

11 680 940

CHARGES DE LA CAISSE DE RETRAITE DES PERSONNELS

39 567 275

38 273 737

PRESTATIONS DIRECTES

2 057 569

1 951 529

 

 

 

AUTRES CHARGES DE PERSONNELS

1 157 390

1 199 487

AUTRES CHARGES D'ACTION SOCIALE

189 954

260 297

AUTRES CHARGES DE PERSONNEL

967 436

939 190


CHARGES PARLEMENTAIRES

302 190 223

302 370 783

 

 

 

INDEMNITÉS PARLEMENTAIRES

49 704 700

49 328 950

CHARGES SOCIALES ET DE PENSIONS

79 325 415

81 246 428

CHARGES SOCIALES

1 922 259

2 479 413

CHARGES DU FONDS DE SECURITE SOCIALE DES DEPUTES

12 680 298

12 672 256

CHARGES DE LA CAISSE DE PENSIONS DES ANCIENS DEPUTES

64 663 321

65 794 335

CHARGES DU FONDS DE GARANTIE DE RESSOURCES DES DEPUTES

59 537

300 424

 

 

 

SECRÉTARIAT PARLEMENTAIRE

155 467 181

153 950 555

AUTRES CHARGES LIÉES AU MANDAT

17 692 928

17 844 850

VOYAGES ET DÉPLACEMENTS

7 208 362

6 602 765

CHARGES DES OFFICES PARLEMENTAIRES

373 804

341 862

REPRÉSENTATION DE L'A.N.

5 287 758

4 940 450

AUTRES CHARGES LIEES AU MANDAT

4 823 004

5 959 773

 

 

 

DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

7 382 221

6 954 432

DOTATION AUX PROVISIONS

1 137 644

1 041 119

 

 

 

DOTATION VERSÉE LCP-AN

15 100 000

18 781 127

 

 

 

TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION

565 000 783

564 437 644

4.2 Les produits d’exploitation

 

2009

2 008

DOTATION DE L'ÉTAT

533 910 000

533 910 000

DOTATION REÇUE LCP-AN

15 100 000

14 000 000

 

 

 

COTISATIONS SOCIALES

30 071 049

30 111 466

COTISATIONS AFFILIES CAISSE DE PENSION DES ANCIENS DEPUTES

7 533 498

7 529 288

COTISATIONS AFFILIES FONDS DE SECURITE SOCIALE DES DEPUTES

8 447 939

8 948 313

COTISATIONS FONDS DE GARANTIE DE RESSOURCES DES DEPUTES

188 979

187 526

COTISATIONS AFFILIES CAISSE DE RETRAITE DES PERSONNELS

5 100 093

4 990 248

COTISATIONS AFFILIES FONDS DE SECURITE SOCIALE DES PERSONNELS

8 800 541

8 456 091

 

 

 

AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION

3 025 101

3 630 509

VENTES DE MARCHANDISES

302 962

343 401

VENTES DE DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

312 480

285 156

CESSIONS D'APPROVISIONNEMENT

0

232

REPRISE DE PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES

1 041 119

1 124 104

AUTRES PRODUITS DE GESTION COURANTE ASSEMBLEE NATIONALE

2 957 822

831 233

PRODUITS GESTION COURANTE FONDS DE SECURITE SOCIALE DES DEPUTES

-602 190

586 453

PRODUITS GESTION COURANTE FONDS DE SECURITE SOCIALE DES PERSONNELS

-987 093

459 930

 

 

 

TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION

582 106 150

581 651 975


4.3 Les charges financières

 

2009

2008

VALEUR NETTE COMPTABLE D’IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES CÉDÉES

0

0

 

 

 

TOTAL PRODUITS FINANCIERS

0

0

4.4 Les produits financiers

 

2009

2008

INTERETS DES PRETS

1 411 996

1 435 304

 

 

 

PRODUITS DE CESSION DE PLACEMENTS COURT TERME

4 865 184

12 192 398

 

 

 

TOTAL PRODUITS FINANCIERS

6 277 181

13 627 702

4.5 Les charges exceptionnelles

 

2009

2008

 

 

 

CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICE COURANT

24 655

17 982

CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICES ANTÉRIEURS

510 742

128 855

VALEUR NETTE COMPTABLE DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES CEDEES

13 426

156 300

VALEUR NETTE COMPTABLE DES IMMOBILISATIONS FINANCIERES CEDEES

58 376 843

13 024 022

 

 

 

TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES

58 925 665

13 327 159

4.6 Les produits exceptionnels

 

2009

2008

PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICE COURANT

1 023 945

688 701

PROD. EXCEPT. EXERCICE COURANT ASSEMBLEE NATIONALE

962 326

512 384

PROD. EXCEPT. EXERCICE COURANT CAISSE DE PENSIONS Des ANCIENS DEPUTES

0

63 110

PROD. EXCEPT. EXERCICE COURANT CAISSE DE RETRAITE DES PERSONNELS

23 432

36 051

PROD. EXCEPT. EXERCICE COURANT FONDS DE SECURITE SOCIALE DES DEPUTES

6 867

38 063

PROD. EXCEPT. EXERCICE COURANT FONDS DE SECURITE SOCIALE DES PERSONNELS

31 321

39 093

PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICES ANTÉRIEURS

362 811

1 351 693

 

 

 

PRODUITS SUR SORTIES D'ACTIFS CORPORELS

68 258

205 730

PRODUITS SUR SORTIES D'ACTIFS FINANCIERS

83 228 025

20 092 050

 

 

 

REMB. DES CIES D'ASSURANCES

101 330

117 156

 

 

 

TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS

84 784 369

22 455 330


5 Informations complémentaires

5.1 Engagements de pensions et de retraites et engagements assimilés

Conformément au référentiel comptable, ces engagements sont évalués mais ne font pas l’objet de provisions. Ils ont été évalués pour la première fois en 2008. L’évaluation a été confiée à un cabinet d’actuaire indépendant.

Les engagements de pensions et de retraites et engagements assimilés significatifs recouvrent :

• Le régime de pension des anciens députés, régime par répartition

• Le régime de retraite des anciens fonctionnaires, régime par répartition

• Les pensions des anciens conseillers et retraités de l’Union française et des anciens délégués de l’Assemblée algérienne

• Le régime de sécurité sociale dont continuent à bénéficier les anciens députés pensionnés

• Le régime de sécurité sociale dont continuent à bénéficier les anciens fonctionnaires retraités

Les hypothèses actuarielles retenues :

• Taux d’actualisation : 5,0%

• Taux d’augmentation des salaires et indemnités : entre 0,8% et 2,5%

• Taux de rotation du personnel : 0% (compte tenu de l’historique des dernières années)

• Table de mortalité TGH/TGF 05

• Calculs effectués sur groupe fermé (au 31/12/2009)

• Ages de départ des personnels : entre 60 et 65 ans selon le statut ou la date de départ supposée

• Taux d’augmentation de la consommation médicale : 4%

Le taux d’actualisation retenu par l’Assemblée nationale correspond au taux des obligations d’entreprises de première catégorie, conformément à la recommandation n°2003-R 01 du Conseil National de la Comptabilité.

Compte tenu de la méthode retenue pour les engagements de pensions envers les députés (droits acquis sans projection de droits futurs), aucune hypothèse de renouvellement de mandat n’a été prise en compte.


Le détail des engagements est le suivant :

 

Engagements au 31/12/2009

Pensions des anciens députés

1085

Autres droits des anciens députés

7

Retraites des anciens fonctionnaires

831

Autres droits des anciens fonctionnaires

11

Autres pensions

22

Sécurité sociale des anciens députés

64

Sécurité sociale des anciens fonctionnaires

66

TOTAL

2085

En millions d’euros

5.2 Les effectifs

• Députés

L’effectif des députés est de 577.

• Les collaborateurs de députés (nombre de contrats)

Janvier

Décembre

2 087

2 181

• Personnels

Le tableau ci-dessous retrace l’effectif des fonctionnaires et des contractuels en poste au 1er janvier 2010 et au 1er janvier 2009.

 

Au 01/01/2010

Au 01/01/2009

Fonctionnaires

1 263

1 244

Contractuels

97

87

• Les pensionnés et retraités (au 1er janvier 2009 et au 31 décembre 2009)

Caisse de pensions des anciens députés

Janvier

Décembre

1960

1912

Caisse des retraites du personnel

Janvier

Décembre

1030

1039


5.3 Informations relatives aux immeubles loués

Adresse

Nature de l'immeuble

Superficie figurant au bail

Date de fin de bail

Loyer TTC 2009

Indexation

Option d'achat

Renouvellement en fin de bail

110 rue de l'Université

Bureaux

3053 m2

31/12/2032

2 851 016

BT01

NON

3 ans

280 Bd Saint Germain

Bureaux

328 m2

31/12/2008

191 999

BT01

NON

NON

33 rue Saint Dominique

Bureaux

4620 m2 + 50 parkings

Rachat le 31 mars 2009

1 168 359

BT01

NON

NON

3 Boulevard Ney

Entrepôts

3237 m2

30/06/2015

405 759

BT01

NON

NON

L’immeuble du 33 rue Saint Dominique a été acheté le 31 mars 2009. Les loyers versés correspondent donc à la période antérieure à l’achat. La valeur vénale du principal immeuble loué figurant dans le tableau ci-dessus (110, rue de l’Université) est de 38 250 000 euros au 31 décembre 2009.

5.4 Avantages accordés à des organismes extérieurs

Le tableau ci-dessous récapitule les avantages accordés à des organismes extérieurs à l’Assemblée nationale.

 

Subvention directe et assimilée

Rémunération d'une partie des employés

Autres avantages

AGRAN

536 632

 

Néant

BOUTIQUE DE L'ASSEMBLÈE NATIONALE

305 886

 

Locaux dans immeuble loué

ASCAN

110 000

Néant

Locaux dans immeuble historique

SALON DE COIFFURE

12 580

Néant

Local dans immeuble historique

L’Association de gestion des restaurants de l’Assemblée nationale (AGRAN) gère l’ensemble des sites de restauration collective de l’Assemblée. Elle perçoit de l’Assemblée une subvention correspondant pour l’essentiel à la participation de l’employeur « Assemblée nationale » aux frais de repas. Par ailleurs, l’Assemblée nationale rémunère directement une partie des employés de cette association.

La Boutique de l’Assemblée nationale, constituée en association, comprend une activité de vente de produits dérivés et un kiosque à journaux. Elle reçoit une subvention et une partie de ses employés sont directement rémunérés par l’Assemblée nationale. De plus, l’association occupe des locaux situés dans un immeuble loué par l’Assemblée nationale : la quote-part correspondant au loyer annuel est estimée à 117 663 euros.

L’association sportive et culturelle de l’Assemblée nationale (ASCAN) est bénéficiaire d’une subvention de l’Assemblée nationale. Elle utilise à titre gratuit des locaux situés au sein du Palais Bourbon (l’avantage n’est pas valorisable car le Palais est un immeuble spécifique à valeur indéterminable).

Le salon de coiffure, entreprise commerciale exploitée sous forme individuelle, peut se voir accorder ponctuellement une subvention. Il occupe à titre gratuit des locaux au sein du Palais Bourbon. Comme pour l’ASCAN, cet avantage n’est pas valorisable.


VI. – LE RAPPORT D’EXAMEN DE L’ENTITÉ EXTÉRIEURE

Pour les comptes de l’exercice 2009, l’examen des comptes agrégés de l’Assemblée nationale a été confié au Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables, qui a remis, le 4 mai 2010, le rapport intégralement reproduit ci-après.

Deuxième Partie : Les comptes des ReprÉsentants au Parlement europÉen

Conformément à la décision du Parlement européen du 28 septembre 2005 portant adoption du statut des députés au Parlement européen, entrée en vigueur le premier jour de la législature ayant débuté en 2009, les indemnités des représentants français au Parlement européen relèvent désormais du budget de l’Union européenne, sauf choix contraire fait par ceux d’entre eux qui faisaient déjà partie du Parlement européen avant l’entrée en vigueur du statut précité. La dotation versée pour 2009 a pris en compte l’entrée en vigueur de cette nouvelle règle. Son montant a donc été calculé pour la période du 1er janvier au 31 juillet 2009.

REPRÉSENTANTS AU PARLEMENT EUROPÉEN

 

 

Réalisé

Budget

Réalisé

Solde

Variations 2009/2008

 

 

2008*

2009

2009

2009

Δ absolu

Δ %

 

       

 

 

 

 

INDEMNITÉS

     

 

 

 

 

       

 

 

 

655211

Indemnité parlementaire

4 764 643

2 802 650

2 647 167

155 483

-2 117 476

-44,44%

655212

Prestations familiales

1 549

1 100

0

1 100

-1 549

-100%

 

TOTAL INDEMNITÉS

4 766 192

2 803 750

2 647 167

156 583

-2 116 025

-44,46%

 

             

 

CHARGES SOCIALES

           

 

             

655221

URSSAF

232 865

137 000

131 778

5 222

-101 087

-43,41%

655222

IRCANTEC

395 019

232 400

217 182

15 218

-177 837

-45,02%

655223

Fonds de sécurité sociale des députés

358 234

210 750

199 084

11 666

-159 150

-44,43%

655225

Contribution solidarité autonomie

14 294

8 450

7 943

     

 

TOTAL HORS CAPITAL-DÉCÈS

1 000 412

588 600

 555 986

32 614

-444 426

-44,42%

 

             

655224

Capital-décès

0

64 000

0

64 000

0

 

 

TOTAL CHARGES SOCIALES

1 000 412

 652 600

555 986

96 614

-444 426

-44,42%

 

       

 

 

 

BUDGET TOTAL

5 766 604

3 456 350

3 203 153

253 197

-2 563 451

-44,45%

auquel il convient d’ajouter 85 982 € de reversement au Sénat pour 2007 et 2008.

Pour l’Assemblée nationale, les produits à percevoir résultent du partage entre les deux assemblées des crédits ouverts par la loi de finances et se sont élevés à 3,46 millions d’euros en 2009.

Les dépenses se sont élevées à 3,20 millions d’euros (contre 5,77 millions d’euros en 2008). Elles correspondant aux dépenses au titre des indemnités des députés européens jusqu’à l’entrée en fonction du nouveau Parlement européen, en juillet 2009, et au paiement des indemnités des deux représentants, sur les 72 députés européens élus en juin 2009, qui ont opté pour le maintien du rattachement national.

Le reliquat de crédits non consommés s’est élevé à 0,06 million d’euros.

EXAMEN EN COMMISSION

Au cours de sa séance du mercredi 30 juin 2010, la Commission a procédé à l’audition de MM. Richard MALLIÉ et Philippe BRIAND et de Mme Marylise LEBRANCHU, Questeurs, qui ont répondu aux questions de M. Yves FROMION, Président, et de MM. Patrice CALMÉJANE et René DOSIÈRE.

Sur proposition de M. Yves FROMION, Président, la Commission a ensuite adopté deux arrêtés donnant quitus à Mme et MM. les Questeurs et au Trésorier de leur gestion pour l’exercice 2009 :

- le premier, approuvant les états financiers arrêtés au titre de l’exercice 2009 ;

- le second, approuvant les comptes arrêtés au titre de l’exercice 2009 pour les représentants français au Parlement européen.

La Commission a enfin approuvé le rapport de M. Yves FROMION, Président, sur les comptes de l’Assemblée nationale de l’exercice 2009 et autorisé sa publication.

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