Pour citer Albert Camus, « mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ».

Par conséquent, ce projet de loi doit être intitulé correctement de façon à traduire le plus fidèlement possible ses objectifs, puisque dans son dispositif, il prévoit non seulement de rompre avec une législation républicaine continue et constante qui n’autorise jusqu’ici de mariage qu’entre un homme et une femme, mais il ouvre également la voie de la filiation adoptive aux couples de femmes ou aux couples d’hommes qui pourraient se marier, si ce texte venait à être adopté.