Cet amendement est une revendication de longue date de la société corse. Il s’inscrit dans la démarche mémorielle du député François Pupponi ou de l’ancien député Avi Assouly blessé dans la catastrophe du stade de Furiani. Le 5 mai 1992 à 20h20, la partie haute de la tribune nord du stade Armand Cesari à Furiani s’effondrait, faisant 18 morts et 2357 blessés. Alors qu’il s’agit de la plus grande catastrophe du sport français, aucune initiative significative pour la commémoration de ce drame n’a été adoptée au niveau législatif à ce jour. L’équivalent de 1 % de la population corse a été victime de l’effondrement de la tribune de Furiani. Une reconnaissance officielle de ce drame s’impose.

C’est tout l’enjeu du présent amendement qui prévoit de redonner l’importance qu’elle mérite aux commémorations de la catastrophe de Furiani. Il institue symboliquement le 5 mai comme jour commémoratif du drame. Il enjoint les autorités organisatrices de manifestations sportives (fédérations agrées) à organiser les commémorations du 5 mai et à respecter une minute de silence lors des rencontres qui se déroulent le premier week-end de mai. Ces mêmes fédération agrées mettre le respect des valeurs sportives et le bon comportement à l’honneur à l’occasion de grande manifestation, organisée le premier week-end de Mai, en souvenir de la catastrophe.